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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 12:57

 

 

Réuni le 17 octobre, le collectif RASED dont fait partie le SE-Unsa s'est inquiété de l'absence de toute référence aux enseignants spécialisés en général et aux RASED en particulier dans le rapport sur la Refondation et les propos du ministre.

Lors du lancement de la phase de négociations, les organisations syndicales ont interpellé le ministre de l'Education Nationale sur ce silence concernant les RASED et les dispositifs de prise en charge des élèves en difficulté. Ce dernier a indiqué avoir demandé un rapport sur ce sujet à l'IGEN.

Le collectif RASED a rédigé un communiqué de presse pour rappeler le rôle indispensable de ces collègues dans la réussite des élèves et a de nouveau demandé à être reçu au ministère.

source Enseignants de l'UNSA

 

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 21:50



Dans la Somme...
Bray sur Somme (300 exposants)

Lahoussoye (25 exposants)

Dreuil les Amiens

Thézy Glimont (20 exposants)


Dans l'Oise...

Pierrefonds (70 exposants)

Marseille en Beauvaisis  

Villeneuve les Sablons (180 exposants)  

Le Plessis Belleville


Dans l'Aisne...
Anizy le Château

Aubenton  

Brasles  

Coincy

Laval en Laonnois (60 exposants)

Laon (130 exposants)

Beaurevoir 

 

 

 

 

 

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 18:18

 

Le Lycée Sainte Colette de Corbie participe aux Semaines Régionales de l'Environnement .  

Dans le cadre des semaines régionales de l'environnement, le Lycée Ste Colette participera au Festival des Confitures des 22 et 23 septembre 2012 à la salle des Events de Salouël.

Le Thème retenu est « Préserver sa santé passe par une alimentation saine »

Au cours de l'animation le public pourra redécouvrir les 4 saveurs .Une dégustation de jus de pommes fabriqué par les étudiants du lycée permettra de retrouver l'une ou l'autre des saveurs.

Une sensibilisation à l'alimentation durable et aux éco gestes lors des achats se fera à l'aide d'un document réalisé par les élèves de 2nde professionnelle ABIL (Alimentation, Bio-industries , Laboratoire)

Un jeu autour de la pomme sera l'occasion de comprendre l'intérêt de devenir éco-consommateur.

Visitez notre site : www.leap-saintecolette.fr

source le net

 

- Martine Verscheure

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 21:59

Jeudi 05 Avril 2012, mis à jour à 12h00

CYCLISME Le Tour de France se prépare déjà
Après être sortie de Montdidier, la caravane du Tour prendra la direction de Nesle, puis de Ham, sur la départementale 930.

Après être sortie de Montdidier, la caravane du Tour prendra la direction de Nesle, puis de Ham, sur la départementale 930.

Le jeudi 5 juillet, la cinquième étape du Tour de France traversera Montdidier, Nesle
et Ham. En coulisses, on se prépare déjà à célébrer la plus grande course du monde.

 

Les élèves des écoles de Montdidier, Eppeville, Nesle et Ham risquent de ne pas oublier de sitôt ce jeudi 5 juillet 2012. Non seulement ce sera le dernier jour d'école, mais aussi et surtout parce que le Tour de France traversera leurs communes.

La cinquième étape de la plus grande course du monde partira peu après midi de Rouen, pour rallier Saint-Quentin, après 197 km d'épreuve. Une étape qui sera un des événements - si ce n'est le principal événement - de l'année dans ces communes.

Car outre le passage des coureurs, qui devraient rouler à près de 60 km/h, le passage de la Grande boucle c'est aussi le spectacle de la caravane publicitaire et ses 160 véhicules (33 marques) qui, durant près d'une heure, distribueront cadeaux, gadgets ou friandises. C'est aussi le flot de 2 400 motos, voitures et camions colorés qui défilent avant les 200 coureurs affûtés du peloton.

Après sa sortie de l'Oise, le peloton arrivera dans la Somme et traversera Montdidier, patrie de Jimmy Casper (lire ci-dessous). «Nous allons inciter les scolaires à se placer le long de la route, indique Catherine Quignon, maire de Montdidier. Nous allons sûrement installer des vélos décoratifs au niveau du rond-point (ndlr : celui en direction de Roye) ». Et si Jimmy Casper est sélectionné, «nous organiserons un événement particulier en guise de clin d'œil ».

Un peu plus loin, vers 16 h 15, le peloton entrera dans Nesle où tout est déjà programmé. Course fleurie pour les enfants, concert de cornemuses, animation de l'auto école sur la sécurité routière, décorations avant le passage du peloton, puis prestation du P'tit Baltar suivie d'un bal. Nesle a aussi été choisie par la société Antargaz pour accueillir le chapiteau de la marque où se presseront de nombreux invités et VIP qui suivront la fin de la course sur écran géant. À la sortie de la ville, un grand gazon fleuri sur lequel sera écrit «Nesle - Pays neslois » sera visible depuis les hélicoptères.

Après Nesle, la course partira vers Eppeville et Ham. À Eppeville, une collection de vélos colorés (la mairie lance un appel aux généreux donateurs) accueillera le peloton qui passera peu après devant la mairie, où les candélabres seront décorés par des vélos fleuris. Plus loin, le grand rond point qui symbolise l'entrée dans Ham sera entièrement décoré aux couleurs des deux municipalités, qui travaillent de concert, main dans la main, avec le Pays hamois, en jaune et bleu. Rond point qui sera dominé par un immense vélo jaune et par les immenses maillots distinctifs du Tour, jaune, vert, blanc et blanc à pois rouges. « Ham et Eppeville travaillent de concert, main dans la main, avec l'intercommunalité du Pays hamois » se félicite Michel Courtois, adjoint aux sports à Eppeville.

La traversée de Ham sera elle aussi remplis de festivités, grâce aux associations sportives locales, comme les clubs de triathlon ou de cyclisme. Et la sortie de Ham, en direction de Saint-Quentin, se fera en compagnie des trois géants, T'chot Jaques, Amandine et Dudule, qui disposeront d'une exceptionnelle visibilité de la part des chaînes de télévision.

Vivement le 5 juillet !

VINCENT FOUQUET et ÉLISE KERGAL  source le courrier picard.fr

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 12:13

Jeudi 08 Mars 2012

AMIENS Un bracelet électronique pour avoir tiré sur une discothèque
Secrétaire chez un avocat, la jeune femme a été condamnée à 18 mois de prison, dont 8 avec sursis. Elle purgera sa peine en portant un bracelet électronique. (Photo d’illustration)

Secrétaire chez un avocat, la jeune femme a été condamnée à 18 mois de prison, dont 8 avec sursis. Elle purgera sa peine en portant un bracelet électronique. (Photo d’illustration)

Caroline E., 29 ans, n’avait pas apprécié d’être refusée à l’entrée d’une boîte de nuit d’Amiens. Elle a tiré sur la porte de l’établissement.

«Vous rendez-vous compte madame que tous ceux qui se font refuser l’entrée dans un établissement de nuit ne reviennent pas une heure plus tard avec une arme de guerre pour tirer contre la façade ?» Mikaël Simoens, président du tribunal correctionnel d’Amiens, vient de s’adresser à Caroline E., 29 ans.

Au cours de la nuit de samedi à dimanche, vers 4 h 30, la jeune femme, secrétaire depuis une semaine chez un avocat, s’est rendue dans le quartier Saint-Leu, en plein cœur d’Amiens avec sa sœur et une amie. Elle a voulu entrer dans la discothèque « Le Passeport ».

Comme c’était l’heure de la fermeture, le portier leur a refusé l’entrée. Caroline E. ne l’a pas accepté : « Je voulais savoir pourquoi il me refusait l’entrée. J’étais en colère », justifie la jeune femme.

De fait, comme en témoigne la vidéo filmée depuis l’établissement, la jeune femme frappe à la porte à coups de poing et de pied et crache au visage d’un des videurs qui finit par la repousser et lui mettre une gifle.

Elle part alors chez elle et revient armée d’un pistolet, acheté, affirme-t-elle, plusieurs années avant les faits dans un quartier populaire d’ Amiens.

«J'avais trop bu»

De sa voiture, elle tire une fois en direction de la porte du « Passeport ». La balle a, tout de même, traversé la première couche du blindage de la porte. La jeune femme est ensuite repartie chez elle où elle a été interpellée par les policiers de la sécurité publique sans difficulté.

« J’avais trop bu. J’étais fatiguée. Je regrette vraiment ce qui s’est passé », explique la prévenue.

Une jeune femme fragile qui élève seule une enfant de 8 ans, comme l’ont expliqué les experts, et qui enchaîne les contrats pour vivre. Me Stéphane Diboundge, avocat du gérant de la discothèque, a insisté sur la gravité des faits.

Le procureur Éric Pouder a lui aussi évoqué la dangerosité d’un tel comportement tout en reconnaissant la faiblesse psychologique de Caroline E.

Son avocat Me Paul-Henry Delarue a demandé aux juges de tenir compte de cette faiblesse. Caroline E. a été condamnée à 18 mois de prison dont 8 mois avec sursis et mise à l’épreuve.

Elle purgera sa peine sous le régime du bracelet électronique et devra se soigner.

GEORGES CHARRIÈRES source le courrier picard.fr

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 21:04

Samedi 03 Mars 2012

PICARDIE L'eau la plus chère de France
En 15 ans, le prix de l'eau a augmenté de 50% en moyenne. Mais la qualité s'est aussi améliorée. (Photo FRED DOUCHET)

En 15 ans, le prix de l'eau a augmenté de 50% en moyenne. Mais la qualité s'est aussi améliorée. (Photo FRED DOUCHET)

Avec un prix moyen estimé à 4,12 euros le mètre cube, le bassin Artois-Picardie est le plus cher de France. Un service géré par des entreprises privées dans 70% des cas.

1- CHAMPIONS DE FRANCE !

L'eau est gratuite, mais c'est chez nous qu'elle est la plus chère. C'est ce paradoxe qui ressort du dernier rapport de l'Agence de l'eau Artois-Picardie (départements du Nord et du Pas-de-Calais, de la Somme, et les parties nord de l'Aisne et de l'Oise.) En 2011, le prix de l'eau dans le bassin s'établit à 4,12 euros le mètre cube, contre seulement 2,42 euros en 1994 ! Mais, si l'eau, patrimoine naturel commun, est en théorie gratuite, pourquoi ces tarifs ? «Ce n'est pas l'eau que l'on paie, mais le service nécessaire pour la prélever, la distribuer, la récupérer et la traiter », précise Arnaud Courtecuisse, responsable du service planification auprès de l'Agence de l'eau. En effet, sur les 4,12 euros : 1,82 euro est consacré à l'assainissement des eaux usées et 1, 47 euros à la distribution.

2- LES INVESTISSEMENTS COÛTENT CHER

Mais en Picardie, la hausse du prix de l'eau, légèrement supérieure à la courbe de l'inflation, est d'abord liée aux investissements réalisés afin de se mettre aux normes avec les exigences environnementales. Mais aussi parce que nous consommons moins d'eau que dans d'autres régions, les coûts fixes étant ainsi répercutés sur un volume d'eau plus faible.

3- DES ÉCARTS TRÈS IMPORTANTS D'UNE COMMUNE À L'AUTRE

Des disparités très nettes existent néanmoins d'une commune à l'autre. Les habitants du littoral, notamment, paient en moyenne plus cher que les résidents de l'intérieur. En effet, les stations côtières ont dû se doter d'équipements surdimensionnés afin de faire face, l'été, à l'afflux de touristes. (4,86 euros le mètre cube au Crotoy, par exemple.) Mais, «ces communes peuvent être considérées comme de bons élèves, car elles ont fait les investissements nécessaires », ajuste le représentant de l'Agence. En Picardie, comme ailleurs, le prix de l'eau varie de 1 à 7. Sur l'ensemble du bassin, c'est à Beaulieu-les-Fontaines, dans l'Oise, que l'on trouve l'eau la plus chère (7, 26 €/m3 ). Cette commune de 600 habitants, vient d'investir 1,5 million d'euros dans son réseau d'assainissement, d'où une répercussion immédiate sur la facture d'eau. À l'opposé, c'est à Namps-Maisnil, au sud d'Amiens, que le prix de l'eau est le moins élevé (2, 10 €/m 3). «Mais l'assainissement y est totalement obsolète, précise Arnaud Courtecuisse. D'une manière générale, sauf exceptions, on peut affirmer que plus l'eau est chère et plus l'environnement y gagne. »

4- MOINS CHER EN RÉGIE

Enfin, le prix de l'eau peut varier également en fonction du choix de gestion opéré par les élus. Dans le bassin Artois-Picardie, 70% des habitants sont desservis par délégation de service public (DSP). Et selon le Commissariat général au développement durable, les tarifs des régies seraient inférieurs à ceux des DSP, c'est-à-dire lorsque la gestion de l'eau est confiée au privé. À Amiens, où l'eau et l'assainissement sont gérés par la collectivité, le prix du m3 est de seulement 2,77 euros, contre 3,72 euros pour Abbeville, par exemple, où l'eau est gérée par Veolia. La municipalité (PS) envisage d'ailleurs de passer en régie en 2018, à l'issue de la délégation de service public. «L'exemple d'Amiens est parlant car il montre que lorsque le réseau est bien géré, une régie est capable de pratiquer des prix bas. Mais il n'y a pas de recette miracle, nuance Arnaud Courtecuis se de l'Agence de l'eau. Certaines régies ne respectent pas les normes et, à l'inverse, une collectivité qui confie son eau au privé sans être attentive aux investissements réalisés peut avoir de mauvaises surprises. »

FABRICE JULIEN

source picard.fr

 

L'agende de l'eau Artois Picardie propose un moteur de recherche qui permet de déterminer le prix du mètre cube d'eau dans votre commune : www.eau-artois-picardie.fr

 

Pour calucler le prix de votre eau http://www.eau-artois-picardie.fr/Prix-des-services-d-eau-par.html

 

 

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 14:56
La redevance télé passe à 125 €

Le montant de la redevance télé (aujourd’hui appelée contribution à l’audiovisuel public) s’élève à 125 € en 2012 (au lieu de 123 € en 2011) pour suivre l’inflation.

Dans les départements d’outre-mer, la redevance TV est fixée à à 80 € (au lieu de 79 € en 2011).

Sauf exceptions, vous devez la payer si vous détenez au 1er janvier 2012 une télévision ou un équipement de même nature, que ce soit dans votre résidence principale, secondaire ou au domicile d'un enfant majeur rattaché à votre foyer fiscal.

En contrepartie, une seule taxe est due quel que soit le nombre de téléviseurs.

Son paiement s’effectue en même temps que la taxe d’habitation. Si vous n’êtes pas soumis à la taxe d’habitation, vous êtes exonéré de redevance télé.

Si avant 2005 vous étiez exonéré de redevance, vous continuerez à bénéficier de cet avantage fiscal en 2012, à condition d'être atteint d'une infirmité, de ne pas être imposable au titre des revenus de l'année 2011, d'occuper votre résidence principale et de ne pas être redevable de l'impôt de solidarité sur la fortune.

source http://www.dossierfamilial.com/

 

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 08:41

Mardi 31 Janvier 2012

PICARDIE Les péages plus chers demain
La hausse des tarifs est en grande partie basée sur l'inflation, qui en2011 devrait se solder par une hausse de 2,2%. (Photo: FRED DOUCHET)

La hausse des tarifs est en grande partie basée sur l'inflation, qui en2011 devrait se solder par une hausse de 2,2%. (Photo: FRED DOUCHET)

Les tarifs de la Sanef augmentent de 2,31% demain matin. Justifiée en partie par des investissements, cette hausse soulève néanmoins des interrogations.

Après l'essence à la hausse, les péages. Comme chaque année au 1er février, les tarifs au péage des autoroutes vont augmenter de 2,5% en moyenne nationale et de 2,31% sur le réseau de la Sanef qui dessert la Picardie. Il en coûtera par exemple 10 centimes de plus pour un trajet Amiens- Beauvais ou 30centimes sur Amiens-Paris (via l'A1).

Exemples de tarifs (SANEF) (2012 par rapport à 2011) :

  • Paris-Senlis:1,80 euros (stable)
  • Paris-Lille:15,40 euros contre 15 euros (+2,7%)
  • Amiens-Abbeville :4,10 euros contre 4 euros (+2,5%)
  • Amiens-Beauvais:4,70euros contre 4,60 euros (+2,2%)
  • Amiens-Paris (A29 et A1) : 10,40 euros contre 10,10 euros (+2,8%)
  • Amiens-Esserteaux : 1,40 euros (stable)
  • Poix-de-Picardie- Aumale:1,50euros (stable)

«Cette hausse annuelle est contrôlée par l'État et se fait au bénéfice des clients», justifie Arnaud Hary, directeur des concessions à la SANEF (1761km d'autoroutes). «Elle s'appuie sur l'inflation (NDLR: 2,2% en2011) . Elle prend en compte aussi nos investissements ainsi que la hausse de la Taxe d'aménagement du territoire (TAT) destinée à financer les lignes de chemins de fer.»

143 km de chaussées rénovées en 2011

Chiffres à l'appui, la Sanef évoque ainsi 166millions d'euros dépensés en2011 pour rénover 143km de chaussées, 13ouvrages d'art et 20aires de service. Ces chantiers se poursuivront en 2012.

Le concessionnaire mentionne également un plan triennal (2010-2013) de 250millions d'euros d'investissements «verts» (protection de la ressource en eau, de la flore, etc.)

Reste que le passage à la tirelire fera grincer. D'autant que les hausses diffèrent d'un secteur sur l'autre, au point de penser que les concessionnaires poussent les prix sur les portions les plus fréquentées.

Cette pratique dite du «foisonnement» a d'ailleurs conduit à la création en2009 d'un comité des usagers du réseau routier national.

D'autant aussi qu'entre 2004 et 2010, les sociétés d'autoroutes, aux dividendes confortables, auraient augmenté leurs tarifs deux fois plus vite que l'inflation. Si la Sanef ne communique pas ses bénéfices de2011, son résultat net a dépassé les 270millions d'euros en2010.

Un report des camions sur les nationales

Suite à la privatisation des réseaux très endettés, «les actionnaires ont dû emprunter pour acheter». «Ils se remboursent sur les bénéfices. Et puis l'utilisateur est maintenant le payeur et non plus le contribuable», rétorque Arnaud Hary.

À la Fédération des transporteurs routiers (880entreprises pour 24 000emplois en Picardie), c'est la grogne. «Sur 5ans, la dépense annuelle des péages par véhicule a augmenté de 23 %», calcule son président Bertrand Caille. Conséquence, «alors que notre usage des autoroutes a déjà baissé de 4,3% en 2010, nous allons devoir poursuivre ce report vers les routes nationales.»

De quoi susciter des craintes en terme de sécurité routière, dont les chiffres sont d'ailleurs très mauvais en ce début d'année dans la Somme (31accidents contre 24 en2011), car les routes nationales restent quatre fois plus dangereuses que les autoroutes.

Arnaud Hary, lui, assure qu'en dépit d'une baisse constatée en2008 avec la crise, la fréquentation du réseau Sanef reste stable. Mieux, les Français plébisciteraient la qualité des autoroutes.

Selon une enquête nationale commandée par les concessionnaires (AFSA), excluant la question des tarifs, les utilisateurs leur accorderaient une très bonne note de 8/10. Encore heureux.

GAËL RIVALLAIN  source le courrier picard.fr

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 12:50

Samedi 28 Janvier 2012

AILLY-SUR-NOYE L'opposition est en ordre de marche
Les huit candidats de la liste « Ailly autrement ». De gauche à droite. : Annie Fougeray, Pierre Durand, Christine Bourdelle Patrice, Jeanne Belguet, Philippe Desponts, Ackli Assal, Élise Maillart Choquet et Frédéric Fauvet.

Les huit candidats de la liste « Ailly autrement ». De gauche à droite. : Annie Fougeray, Pierre Durand, Christine Bourdelle Patrice, Jeanne Belguet, Philippe Desponts, Ackli Assal, Élise Maillart Choquet et Frédéric Fauvet.

Elle vient de dévoiler sa liste pour les élections municipales partielles des 5 et 12 février. À sa tête: Frédéric Fauvet, un ancien conseiller municipal qui souhaite plus de « pluralité».

Ce n'est pas vraiment une surprise: c'est Frédéric Fauvet, ancien conseiller municipal (PS) et l'un des plus fervents opposants à l'actuel maire, qui conduira la liste d'opposition lors des élections municipales partielles prévues les 5 et 12 février prochains.

Avec une seule idée en tête: «Rééquilibrer le conseil municipal en permettant à l'opposition d'y siéger.» Un conseil trop souvent plombé selon lui par «l'absence de débat et de transparence dans les décisions, sans compter les nombreuses démissions d'élus» ces derniers mois.

«Nous demanderons un train de plus en gare le soir»

Huit sièges sont en effet à pourvoir depuis. L'opposition, qui n'avait pu en obtenir lors des dernières élections de2008, compte bien inverser la tendance cette fois-ci. « L'actuel maire (Marie-Hélène Marcel, Ndlr) est en difficulté dans son propre camp où un tiers des conseillers ont clairement indiqué qu'ils ne soutenaient pas son action et ont démissionné. Un tiers, c'est beaucoup, c'est le signe qu'un changement est nécessaire», assure la tête de liste.

Un sentiment que partage son colistier Ackli Assal, ingénieur environnement et ancien adjoint au maire, qui regrette le manque de concertation dans les dossiers: «Les réunions de conseil municipal sont vite expédiées, sans aucun débat. En étant élue, l'opposition pourrait apporter un regard différent sur chaque projet et les orienter autrement dans l'intérêt général, et en évitant les maladresses. Nous allons en tout cas profiter de cette opportunité pour apporter plus de transparence et de pluralité au débat», indique-t-il.

Parmi les dossiers prioritaires de l'équipe: les menaces de fermeture de classe qui pèsent sur la commune mais aussi la desserte ferroviaire. «On ne peut pas continuer de subir les décisions sans demander des comptes aux gens qui les prennent. C'est pourquoi, avec l'aide du conseil général qui a promis qu'il appuierait notre demande auprès de la SNCF, nous demanderons un train de plus en gare d'Ailly-sur-Noye après 18h30», annonce d'ores et déjà Frédéric Fauvet qui évoque aussi des actions en termes de solidarité.

Un thème auquel tient particulièrement Christine Bourdelle Patrice, responsable régionale d'action sociale, qui ne s'était jamais engagée sur une liste jusqu'ici. «Je suis travailleur social de formation et j'avais envie d'aller de l'autre côté du miroir. Cela veut dire aller au contact des habitants, surtout des plus fragiles comme les personnes âgées qui se sentent trop souvent seules. C'est en discutant avec eux que l'on pourra établir les actions à mettre en place et faire avancer notre ville.»

TÉRÉZINHA DIAS Le Courrier Picard.fr

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 12:42

Samedi 28 Janvier 2012

PICARDIE La dette n'est plus un problème
Il a été question de la dette au conseil régional de Picardie (photo d'archives).

Il a été question de la dette au conseil régional de Picardie (photo d'archives).

Changement de décor à la Région où le point annuel sur la gestion de la dette n'a donné lieu à aucun débat. Pour autant, la donne n'a pas changé fondamentalement.

À la Région, il arrive que les années se suivent et ne se ressemblent pas. Illustration avec la session d'hier, au cours de laquelle Philippe Massein, vice-président socialiste en charge des finances, a présenté son rapport d'information sur la gestion de dette.

Il y a un an encore, la droite et le FN auraient sauté sur l'occasion pour s'offrir une tribune politique et dénoncer le recours excessif à l'emprunt, «tare» supposée dont les libéraux affublent volontiers les exécutifs rose-rouge-verts.

Rien de tel hier. Les chiffres, il est vrai, s'y prêtent mal. Au 31décembre 2011, l'encours de la dette - le stock - s'élève à 575,3 millions d'euros, en augmentation de 20 millions par rapport au 1er janvier 2011.

Mais parallèlement, la capacité de désendettement de la Région, élément clé sur lequel repose en grande partie l'appréciation des finances d'une collectivité, s'est améliorée.

Au 31décembre, elle s'établissait à cinq années. Le temps qu'il faudrait à la Région pour rembourser sa dette, son épargne nette représentant 100 millions d'euros par an.

Pourquoi diable ce silence des oppositions, là où il y a moins d'un an, Caroline Cayeux, ex-leader de la droite à l'assemblée régionale, évoquait encore une possible «faillite » de la Région?

«Objectivement, les chiffres se sont améliorés,rappelait en marge de la session Christophe Coulon, nouveau président du groupe Envie de Picardie. Il ne sert à rien de vouloir mettre le feu constamment. Je veux que notre groupe soit crédible et la dette ne constitue pas aujourd'hui un problème. D'autant que les ratios vont encore s'améliorer.»

Ceux qui ont longtemps poussé Caroline Cayeux à souffler sur les braises apprécieront. En attendant, Christophe Coulon met à sa manière le doigt sur la vraie question. La situation des autres collectivités (communes, communautés de communes, conseils généraux) les amènera à différer, voire annuler nombre de projets d'investissement.

Du coup, la Région n'aura pas à mobiliser les aides qu'elle a elle-même budgétées. Selon toute vraisemblance, le recours à l'emprunt n'atteindra pas les 125 millions d'euros programmés pour boucler le budget 2012. Ce n'est pas un hasard si Philippe Massein indique qu'il a bon espoir de ramener à quatre années la durée du désendettement de la Région.

D'autant qu'il ne suffira pas de vouloir investir pour le faire. Depuis des mois, les collectivités sont toutes confrontées à la même problématique: elles ne parviennent plus à emprunter. «Quand on prospecte pour un emprunt de 3millions d'euros, on nous propose royalement 750 000 ou un million d'euros, rappelle le vice-président chargé des finances. Les ratios sont bons, les finances sont saines, mais les banques ne sont pas intéressées par des prêts à 3 ou 4% qui ne leur rapportent pas suffisamment.»

Une façon de rappeler que la question du crédit, plus précisément celle du crédit au service du développement des territoires, reste un vrai problème, que la disparition programmée de Dexia, ex-partenaire privilégié des collectivités, ne va pas forcément aider à résoudre.

Un problème d'autant plus criant que les collectivités représentent 73% de la commande publique en France et que la Picardie, région qui cumule les handicaps, a plus que d'autres besoin d'investissements.

PHILIPPE FLUCKIGER  Le Courrier picard.fr

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