ANTOINE Gérald -
Maire adjoint délégué aux sports et communications municipales
CORBIE
Merci pour votre confiance.
Centre culturel de Corbie, Théatre les Docks, médiathèque,musée,abbatiale, églises,chapelle, mairie, le parc, l'enclos, piscine, camping, Point de vue St-Colette, ...des lieux à découvrir
CORBIE avec vous!
ANZAC DAY
Mercredi 29 Février 2012
Entre les écluses de Cappy et Froissy, le niveau d'eau a baissé de façon significative. Le Département vide partiellement ces deux kilomètres afin d'établir un diagnostic.
C'est une opération plutôt insolite à laquelle se livre le personnel du Département en charge du canal ces jours-ci. C'est pas la mer à boire, mais presque.
«Les côtes sont relevées quotidiennement sur l'échelle de crues, commence Gautier Desenclos, responsable secteur amont du canal de la Somme. Et dernièrement, nous avons constaté 95cm d'eau en moins à ce niveau, dans le bief entre Cappy et Froissy.»
D'une longueur de deux kilomètres, cet espace entre les deux écluses enregistre régulièrement des déficits, mais à ce niveau-là, c'est une première.
Cet étiage menace d'entraver la circulation des bateaux, interdite depuis novembre et qui reprendra le 1eravril.
Ainsi, pour comprendre d'où provient la fuite, il faut vider partiellement cette portion de canal. «Nous allons essayer de garder un mètre d'eau dans le bief», précise Gautier Desenclos, accompagné hier pour cette opération, de bon matin, de son adjoint, Jean-Marc Deboille. Il s'agit d'une vidange partielle maîtrisée.
Les deux agents sont restés sur place pour contrôler le débit. Sous le regard de deux fidèles de la fédération de pêche de la Somme, il a d'abord fallu remplir le sas de l'écluse, comme quand il faut faire passer un bateau, avant d'ouvrir les vantelles pour laisser couler l'eau, à faible débit, direction Méricourt-sur-Somme.
Les déversoirs, à Etinehem et Chipilly, empêcheront naturellement un débordement de ce bief en aval du bief «malade».
«À cette époque-là, l'eau est froide et la pêche aux carnassiers est fermée. Nous n'avons donc pas trop de soucis à nous faire», concède Patrice Vilmant, de la fédération de pêche départementale.
Un garde-pêche veillera quand même, au cas où quelques braconniers seraient tentés.
Hier et aujourd'hui, les deux agents du conseil général de la Somme circuleront donc sur les bords du canal, à pied, afin d'effectuer une expertise visuelle.
Si un tourbillon inopportun ou une fissure importante sont décelés, des réparations seront entreprises. Ce sera aussi l'occasion de ramasser les scooters, bicyclettes et autres appareils abandonnés dans le lit du canal.
Pendant 48heures, les deux agents seront donc à pied d'œuvre pour identifier la fuite. Si les opérations à engager sont minimes, ça sera rapide. Si c'est plus contraignant, il faudra mettre en place un appel d'offres. Et si aucune anomalie n'est détectée dans ce bras artificiel du canal de la Somme, il s'agira d'envisager une vidange totale de ce bief.
«On donnera alors des décharges électriques aux poissons pour les transvaser dans le bief voisin afin qu'ils restent en vie. Ça les endort et on les ramasse à l'épuisette», explique Patrice Vilmant. «On croise les doigts. Là, avec les opérations actuelles, ça devrait suffire!» sourit son comparse, salarié de la fédération, David Dufrêne.
AUDE COLLINA source le courrier picard.fr
Mercredi 29 Février 2012
En Picardie, comme au niveau national, le nombre de demandeurs d'emploi continue d'augmenter. Le chômage des jeunes et des seniors marque une pause.
Les mois se suivent et se ressemblent sur le front du chômage. Le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi a de nouveau augmenté en janvier: 98576 chômeurs étaient inscrits en Picardie sur les tablettes de Pôle emploi en catégorie A (ils n'ont pas du tout travaillé), soit 0,5% de plus que le mois précédent et 6,9% de plus qu'il y a un an.
Des trois départements picards, seule la Somme enregistre une baisse en janvier par rapport à décembre (-0,4%) contrairement à l'Oise (+1,5%) et l'Aisne (+0,3%).
Bonne nouvelle: le nombre de chômeurs de moins de 25 ans a connu une baisse de 1,1% par rapport à décembre (+2,4% sur un an). Celui des plus de 50 ans a lui aussi baissé sur un mois (-0,8%) mais la progression reste énorme sur un an (+15,8%).
Même constat sur le chômage de longue durée: le nombre de chômeurs inscrits à Pole emploi depuis plus d'un an a baissé en janvier par rapport à décembre (-0,2%) mais il progresse de 9,6% sur une année.
Alors qu'au niveau national, le gouvernement a appuyé largement sur le levier des contrats aidés (+2% sur un mois et +5% sur un an), le phénomène n'est pas très perceptible en Picardie (+0,7% sur un mois et +0,5% sur un an).
source le courrier picard.fr
* Relation assurée par autocar
Axe Amiens – Abbeville : Programme bleu
Départs d'Amiens 06h54 – 07h24 – 07h54 – 11h21 – 12h54 – 14h24 – 15h54 - 16h54 – 17h20 –
18h54 – 20h21
Départs d'Abbeville 06h12 – 06h42 – 06h56 – 07h21 – 07h45 – 08h21 - 09h04 – 11h20 – 15h12 – 16h21 – 17h21 – 19h21
Axe Amiens – Boulogne : Programme bleu
Départs d'Amiens 07h24 – 11h21 – 17h20 – 20h21
Départs de Boulogne 05h07 – 06h01 – 10h06 – 14h15
Axe Amiens – Albert : Programme orange
Départs d'Amiens 05h14* – 06h38 – 06h54 – 07h38 – 12h38 – 12h45 – 14h38 - 15h54 – 17h38 – 17h54 - 18h38 – 19h38
Départs d'Albert 04h51* – 05h45* – 06h58 – 07h35 – 08h01 – 08h10 – 13h01 – 13h22 – 16h35 – 17h01 – 18h01 – 18h35 – 20h01
Axe Amiens – Lille : Programme orange
Départs d'Amiens 06h38 – 07h38 – 12h38 – 14h38 – 17h38 - 18h38– 19h38
Départs de Lille 06h02 – 07h02 – 12h02 – 16h02 – 17h02 – 19h02
Axe Amiens – Rouen : Programme orange
Départs d'Amiens 07h19 – 16h57 (limité Serqueux) – 18h27 – 18h57* (limité Serqueux)
Départs de Rouen 06h10 (origine Serqueux) – 06h18 – 16h18*- 18h18
Axe St Quentin – Busigny : Programme orange
Départs de St Quentin 06h04 – 07h05 – 10h59* - 14h59 – 18h05* – 18h52 – 21h05
Départs de Busigny 04h18* – 05h38 – 06h02* – 06h49 – 06h29* – 10h11* – 14h14* – 16h26* – 18h38 – 19h37
Axe Laon – Hirson : Programme orange
Départs de Laon 06h03* – 09h07* - 12h45* – 17h23* – 18h36*
Départs d'Hirson 05h43* – 07h06* – 12h50* – 15h45* - 18h35*
Axe Beauvais – Creil : Programme bleu
Départs de Creil 06h47 – 07h59* – 16h53 – 18h30 – 20h02 – 20h29*
Départs de Beauvais 04h25* – 06h05 – 06h45 – 07h45 – 17h44
Gare TGV Haute Picardie : Programme bleu
Départs de la gare TGV Haute Picardie, à destination de : | Arrivées à la gare TGV Haute Picardie, en provenance de : |
Montpellier : 06h51 Bordeaux : 07h46 Nantes : 09h15 Rennes : 09h15 Strasbourg : 17h55 Marseille : 18h55 Lyon : 07h52 Lille : 09h49 – 11h09 – 13h14 – 21h49 Bruxelles : 21h14
| Marseille : 11h07 Bordeaux : 13h12 – 21h12 Nantes : 9h44 – 21h44 Rennes : 9h44 – 21h44 Lille : 06h49 – 07h43 – 07h50 - 09h06 – 17h53 – 18h53 |
- sncf picardie source proxinews
- Alain Bahuchet source proxinews
Vendredi 24 Février 2012
Les syndicats chez Whirlpool ont obtenu le strict minimum au cours des négociations annuelles obligatoires (NAO). Pas de quoi remonter le moral des 344 salariés.
Il y a dix ans, le site de Whirlpool à Montières comptait encore plus de 1 000 salariés.
Depuis, trois plans sociaux sont passés par là et aujourd'hui, le spécialiste du sèche-linge emploie 344 salariés dans l'établissement amiénois. Un site sur lequel les perspectives d'avenir préoccupent toujours les salariés.
Des salariés qui viennent tout juste de déchanter suite aux négociations annuelles obligatoires (NA0). Les représentants syndicaux réclamaient 2,5% de revalorisation de salaire, pour être à niveau avec l'inflation. Ils sont loin du compte. «La direction nous propose juste une augmentation de 1,5% et le versement d'une prime de 88 euros en juin prochain. C'est ridicule, sachant qu'on avait bénéficié d'une hausse de 1,8% en 2010 et 1,7% en 2011. Bref, tous les ans ça diminue comme peau de chagrin », déplore Frédéric Chantrelle de la CFDT.
Une augmentation jugée «ridicule » aussi par le représentant de la CFTC, Yannick Dufrenoy. «La direction nous a clairement fait comprendre qu'elle ne disposait que d'une enveloppe de 30 000 euros pour les NAO. C'est minime quand on sait qu'en 2011, les actionnaires du groupe se sont répartis 670 millions de dollars ».
Pour se justifier, la direction évoque la crise auprès des syndicats. «Depuis trois ans, notre pouvoir d'achat diminue. La direction a comme seule excuse la crise. Mais en fait, c'est nous les salariés qui sommes en crise », enchaîne François Gorlia de la CGT.
En attendant, les organisations syndicales n'ont plus beaucoup de recours. Hier matin, elles ont encore réclamé à leur direction une réouverture des négociations. «Elle s'y oppose catégoriquement ».
La direction de Whirlpool nous a fait part, hier après-midi, qu'elle ne souhaitait pas communiquer sur le sujet.
Derrière cette problématique des NAO, il y a surtout l'avenir du site qui pose question. « Le responsable du groupe nous a dit qu'il n'y avait aucun souci à se faire. Du moins, à court terme », confie Yannick Dufrenoy.
Reste qu'actuellement le groupe Whirlpool est en pleine restructuration au niveau mondial. «Le groupe prévoit de supprimer 5 000 emplois, et il lui faut encore en condamner 2 500 ». Le site amiénois espère ne pas se retrouver dans la balance.
Autre inquiétude du personnel : la diminution des volumes de production qui à terme menace la pérennité du site. «On nous avait promis qu'on fabriquerait 550 000 produits par an. En 2011, nous n'en avons fabriqué que 422 000 et en 2012, les prévisions portent sur 432 000 sèche-linge ».
Les syndicats pointant du doigt le sèche-linge Zéphyr classe A traditionnelle qui n'a finalement pas été retenu sur le site d'Amiens.
Les représentants du personnel se montrent vigilants quant à la suite des événements, sachant qu'ils réclament depuis de longs mois, à leur direction, le plan de redressement économique de l'entreprise.
CHRISTOPHE BERGER source le courrier picard.fr
Samedi 25 Février 2012
C'est la septième fois depuis 2008. Le Billard Club a été cambriolé dans la nuit de jeudi à vendredi. Mais désormais c'est sûr, des portes blindées vont être posées.
René Petit, le paisible président du Billard Club est d'une tristesse aussi grande que son incompréhension. Vendredi matin, la police municipale de Corbie l'a prévenu que les locaux de son association avaient été cambriolés dans la nuit.
«Ils ont soulevé la porte probablement avec un pied de biche. Ils ont volé la petite chaîne hi-fi, le fond de caisse qui comptait moins de 20 euros et quelques bouteilles de boissons qui se trouvaient dans le réfrigérateur», résume t-il.
Et de compter, totalement désabusé: «C'est la septième fois depuis2008. » Au moins cette fois-ci, les voleurs n'ont pas vidé les tiroirs et les meubles comme ils l'avaient fait dans la nuit du mercredi17 au mercredi 18 janvier. «Ils avaient tout foutu par terre!», se souvient le président.
Comment empêcher que de tels agissements se reproduisent? «Le maire nous avait promis de mettre quatre portes blindées pour les associations qui se trouvent ici. Mais on ne sait pas où ça en est?»
Les locaux du Billard Club en effet se trouvent à l'intérieur de L'Enclos, dans un ensemble de bâtiment où sont également logés le Secours catholique, le club de l'Âge d'or, le boulodrome et d'autres associations.
Et, bonne nouvelle en effet, le conseil municipal a voté mardi, avec le budget primitif 2012, un crédit de 14000 euros pour «un ensemble de mesures de sécurité sur L'Enclos », nous indique le maire Alain Babaut qui précise: «On a prévu d'installer quatre nouvelles portes en effet. On va passer un appel d'offres et on va poser du costaud. Actuellement c'est vrai, les portes peuvent être ouvertes d'un coup de pied de biche.»
Une mesure de nature à rassurer le président. Mais pas à lui enlever cette tristesse de voir le club dont il prend tant de soins, ainsi violé par des inconnus peu scrupuleux.
BENOÎT DELESPIERRE source le courrier picard.fr
Vendredi 24 Février 2012, mis à jour à 15h30
La journée du 29 février risque fort d'être mouvementée sur le plan social. De nombreuses opérations et manifestations sont prévues en Picardie. Les agences Pôle emploi pourraient être occupées, et la zone industrielle Nord d'Amiens sera bloquée.
L'intersyndicale été lancée au début du mois de février contre l'austérité, "pour une autre répartition des richesses et pour nos revendications".
Cinq centrales (CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa) ont décidé en France de relayer ce mouvement initié par la confédération européenne des syndicats (CES). Les rassemblements et des manifestations interprofessionnelles réuniront quatre de ces organisations, car la CFDT ne devrait pas y participer, pas plus que la CFTC, CFE-CGC et FO.
A moins de deux mois de la présidentielle, les organisations ont décidé de s'inviter dans le jeu politique. Cette journée du 29 février, outre qu'elle est le signe d'une année bissextile, sera marquée par des actions coup de poing et des manifestations un peu partout en France.
Un préavis de grève est déposé à la SNCF. La CGT dans sa lettre à la direction des ressources humaines indique notamment dans les motifs "que le salaire d’embauche à la SNCF est passé sous le SMIC".
Comme à l'accoutumée à la SNCF les conditions de circulation seront connues la veille au soir.
En Picardie, des rassemblement sont prévus:
Zone industrielle Nord d'Amiens bloquée
Dans la capitale régionale, la situation risque d'être particulièrement désordonnée.
La zone industrielle Nord sera paralysée de 4 heures du matin à 20 heures au moins. A minima, des barrages filtrants seront mis en place. Difficile pour l'instant de dire si la zone sera totalement bloquée, si le camions auront le droit de passer les points de contrôles, s'ils pourront entrer ou sortir.
L'expérience montre que même la simple distribution de tract occasionne déjà de grosses perturbations jusque sur la rocade Nord d'Amiens.
Barrages autour d'Amiens
Sur les réseaux sociaux, il est également question d'opérations sur tout le pourtour d'Amiens. Des barrages filtrants pourraient ainsi être disposés aux entrées principales de la ville et jusqu'aux échangeurs principaux.
Les détails sont données par un groupe Facebook se réclamant de la CGT. "Nous sommes des militants CGT d'Amiens et ses alentours, et nous avons décidé de saisir l'opportunité de cette journée pour entrer réellement en résistance en agissant localement. Nous allons paralyser économiquement Amiens en organisant des barrages filtrants sur les principaux axes routiers d'entrés dans Amiens de 7 heures à 9 heures."
Le peu d'écho que semble rencontrer le groupe Facebook ne permet pas de s'assurer du maintien de l'opération. Il peut être bon néanmoins de jeter un oeil sur la carte du plan d'action mise en ligne...
Sous le mot d'ordre Occupy Pôle emploi. Un appel est lancé à envahir les agences Pôle emploi dont celle d'Amiens, quelques blogs relayent l'opération, là encore difficile de dire si l'opération trouvera un écho dans les agences picardes.
Les syndicats peuvent avoir décidé des débrayages dans de nombreuses sociétés, et les actions peuvent se multiplier au plan local, notamment dans la fonction publique.
Source Santiago RICHARD le courrier picard.fr
En période de crise, l’emploi est un enjeu pour notre société. Un chantier d’insertion au niveau local, c’est permettre à des personnes éloignées de l’emploi, de reprendre… un rythme de travail et de se réinsérer dans un contexte économique où les personnes peu qualifiées ont du mal à trouver leur place.
L’accès au retour à l’emploi est un des premiers moyens de lutte contre la pauvreté.
Pour la 4ème année, le chantier d’insertion de la Communauté de Communes du Canton de Montdidier est classé premier chantier d’insertion de la Somme avec ses 60 % de sorties positives.
VECTEUR D’INSERTION SOCIALE ET PROFESSIONNELLE
Le chantier d’insertion permet à des personnes rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières, de bénéficier d’un contrat de travail en vue de faciliter leur insertion. Le travail restant le vecteur essentiel de l’intégration et de la citoyenneté.
Ce formidable levier vers l’emploi offre à ces bénéficiaires un statut, un revenu, des droits sociaux,
une formation et des actions de réinsertion, car tous bénéficient d’un véritable accompagnement individualisé.
Ce qui prime lors du recrutement, c’est d’abord la motivation des personnes à retrouver le chemin de l’emploi, de se sortir de la précarité, leur capacité à travailler en groupe, leur aptitude physique,
leur volonté à s’engager dans une formation qualifiante.
UNE INTERVENTION DANS LE CHAMP DE L’ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE
Dédié aux métiers du bâtiment, en 2011, divers travaux ont été réalisés dans 13 communes du territoire communautaire.
Il s’est agi par exemple de nettoyage, ponçage de murs, boiseries et peinture à l’ancienne école d’Erches, de la rénovation du logement communale d’Onvillers, de la remise en état de murs intérieurs à l’église de Warsy ou de la rénovation d’une salle d’attente aux restos du cœur de Montdidier.
A ce jour, sont recensé pas moins de 17 chantiers à réaliser dans les communes.
Un encadrant technique accompagne les salariés dans la réalisation des travaux.
UNE VERITABLE PASSERELLE VERS L’ENTREPRISE
Les salariés signent un contrat unique d’insertion pour une durée de 6 mois renouvelable. Ils sont ainsi rémunérés et travaillent à temps partiel (20 h hebdomadaires).
Dès l’entrée, chacun bénéficie d’un véritable accompagnement individualisé. Une encadrante socio professionnelle de l’ADEPAS organise des entretiens individuels réguliers visant à faciliter le retour à l’emploi. Elle travaille avec le salarié sur son projet social et professionnel de re-dynamisation mais aussi sur le savoir être, la confiance en soi et la socialisation. Sont alors observés les besoins en logement, obtention du permis de conduire ou autre.
Des E.M.T. (évaluation en milieu de travail) sont proposées et mis en place en partenariat avec diverses entreprises locales, permettant l’immersion en entreprise du salarié en insertion. Certaines aboutissent à une embauche en C.D.D. ou C.D.I..
LA FORMATION POUR OUVRIR DES PERSPECTIVES
Les besoins en formation et qualification sont énormes. La réinsertion ne peut s’envisager sans la mise
en œuvre de formations en lien avec les activités du chantier ou le projet professionnel des salariés.
Maîtriser les savoir-faire de base appliqués au métier, les gestes professionnels, acquérir des pré-requis de culture générale (lire, écrire, compter) ou des savoir-faire complémentaires apportant un plus au CV sont autant d’objectifs, d’actions définis dans le plan de formation proposé au personnel.
QUELQUES INDICATEURS SUR 2011
30 personnes accueillies sur le chantier d’insertion.
Age : 14 de moins de 26 ans, 14 de 26 à 49 ans et 2 de plus de 50 ans.
Durée d’ancienneté dans le chômage : 11 de moins de 6 mois, 9 de moins d’un an, 2 d’entre 1 et 2 ans
et 8 de plus de 2 ans.
Publics prioritaires : 17 bénéficiaires du RSA, 4 de l’A.S.S., 9 jeunes CI.V.I.S., 1 travailleur handicapé,
4 autres publics (A.R.E.).
Budget : 180 000 €.
Subvention du Conseil Général de la Somme pour le poste d’encadrant : 36 000 €.
Etat : prise en charge des contrats aidés (C.U.I.) des personnes en insertion.
Situation de sortie positive : 60 % (C.D.I., C.D.D., formation qualifiante).
La joie, l’émotion étaient visibles sur les visages lors de l’annonce de cette nouvelle 1ère place
au dernier bilan du comité de pilotage.
Une vraie satisfaction de permettre à un grand nombre des personnes recrutées de gravir
la première marche d’un escalier qu’il faut monter.
Cette belle réussite, fruit d’un travail quotidien difficile, mérite une citation au tableau d’honneur de la collectivité de tous les acteurs oeuvrant chaque jour pour le chantier intercommunale de
la communauté de communes du canton de Montdidier.
www.cc-montdidier.com
source http://www.e-journal.fr/
Lundi 20 Février 2012
Voici tout juste un an que le cinéma Hollywood avenue a été municipalisé. Une réussite, puisque plus de 25000 spectateurs ont été comptabilisés. Et le numérique arrive.
On le donnait presque pour mort, il y a un peu plus d'un an. Pourtant, depuis sa municipalisation, il y a tout juste douze mois, le cinéma Hollywood avenue de Montdidier a retrouvé toute sa vitalité, puisque plus de 25000 spectateurs ont franchi son entrée en l'espace d'une année.
De quoi le rendre excédentaire. «Nous avons fait 1500 € de bénéfices en ayant réalisé 15000 € de travaux et en ayant payé toutes les charges, relate Catherine Quignon, maire. Nous avions inscrit 10000 € au budget municipal pour la subvention à l'association et les frais. Le bilan est très positif.»
Le tout, sans avoir augmenté les tarifs, toujours fixés à 5 et 4 €. Mais alors, comment le miracle a-t-il eu lieu? La réponse se trouve peut-être du côté du projectionniste, Fabien Lheureux, engagé au moment de la municipalisation. «Je ne veux pas de routine, je suis toujours à la recherche de nouvelles idées et je veux faire de l'événementiel», explique le jeune homme, plein de détermination et d'entrain.
Ainsi, à Noël, le festival Mon'Disney a permis de faire exploser les chiffres, avec plus de1 000 entrées en une semaine, en incluant le dessin animé sorti cette semaine-là. «Nous avons aussi profité de la bonne santé du cinéma français», estime modestement le projectionniste.
Il est vrai qu'avec Rien à déclarer de Dany Boon, et le phénomène Intouchables, l'année a été plutôt faste. Surtout que le cinéma a beaucoup joué sur la communication, avec un journal et une page sur le réseau social Facebook.
Le prochain gros défi se matérialisera par le passage au numérique, pour lequel des travaux doivent être engagés cette année, sans doute à l'été. «Il en coûtera de 80000à 90 000€», chiffre Catherine Quignon.
Mais la part payée par la ville devrait être bien moins lourde. «Nous devrions avoir une subvention de la Région, et, a priori, du Département. Il devrait donc nous rester 15000 € à financer nous-même, soit la même somme que celle que nous avions engagée pour les travaux en2011.»
Un avenir de bon augure, ce qui n'empêche pas le projectionniste Fabien Lheureux de ne pas s'endormir sur ses lauriers. «Nous avons programmé The Artist, avec Jean Dujardin, ce samedi à 20h30, et nous allons participer au printemps du cinéma, fin mars, où toutes les places sont à 3,50 €. Il devrait coïncider avec la sortie de Cloclo, le film sur Claude François.» À la fin du mois de mai, une soirée courts-métrages en partenariat avec le lycée Jean-Racine doit aussi avoir lieu.
Et le plus gros reste à venir, puisque pour la fête de la musique, le 21juin, c'est carrément à un ciné-musique que l'on aura droit! «Nous projetterons Le Mécano de la général, de Buster Keaton.»
Bruno Letort, un grand monsieur de la musique classique (et accessoirement un Montdidérien) viendra jouer du piano sur ce classique du cinéma muet pour l'occasion.
De quoi donner des ailes au projectionniste. «Avec cet événement, nous voulons attirer des gens d'ailleurs, et aussi des musiciens.»
BENJAMIN MERIEAU
source le courrier picard.fr