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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 21:30

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 22:00

Mercredi 29 Février 2012

CANAL DE LA SOMME L'eau baisse, une étude en cours
Hier matin, il a d'abord fallu remplir le sas de l'écluse, comme quand un bateau doit passer, avant de vider le bief, à débit doux.

Hier matin, il a d'abord fallu remplir le sas de l'écluse, comme quand un bateau doit passer, avant de vider le bief, à débit doux.

Entre les écluses de Cappy et Froissy, le niveau d'eau a baissé de façon significative. Le Département vide partiellement ces deux kilomètres afin d'établir un diagnostic.

C'est une opération plutôt insolite à laquelle se livre le personnel du Département en charge du canal ces jours-ci. C'est pas la mer à boire, mais presque.

1 CONSTAT

«Les côtes sont relevées quotidiennement sur l'échelle de crues, commence Gautier Desenclos, responsable secteur amont du canal de la Somme. Et dernièrement, nous avons constaté 95cm d'eau en moins à ce niveau, dans le bief entre Cappy et Froissy.»

D'une longueur de deux kilomètres, cet espace entre les deux écluses enregistre régulièrement des déficits, mais à ce niveau-là, c'est une première.

Cet étiage menace d'entraver la circulation des bateaux, interdite depuis novembre et qui reprendra le 1eravril.

2 DIAGNOSTIC

Ainsi, pour comprendre d'où provient la fuite, il faut vider partiellement cette portion de canal. «Nous allons essayer de garder un mètre d'eau dans le bief», précise Gautier Desenclos, accompagné hier pour cette opération, de bon matin, de son adjoint, Jean-Marc Deboille. Il s'agit d'une vidange partielle maîtrisée.

Les déversoirs empêchent un débordement de l'autre côté

Les deux agents sont restés sur place pour contrôler le débit. Sous le regard de deux fidèles de la fédération de pêche de la Somme, il a d'abord fallu remplir le sas de l'écluse, comme quand il faut faire passer un bateau, avant d'ouvrir les vantelles pour laisser couler l'eau, à faible débit, direction Méricourt-sur-Somme.

Les déversoirs, à Etinehem et Chipilly, empêcheront naturellement un débordement de ce bief en aval du bief «malade».

«À cette époque-là, l'eau est froide et la pêche aux carnassiers est fermée. Nous n'avons donc pas trop de soucis à nous faire», concède Patrice Vilmant, de la fédération de pêche départementale.

Un garde-pêche veillera quand même, au cas où quelques braconniers seraient tentés.

Hier et aujourd'hui, les deux agents du conseil général de la Somme circuleront donc sur les bords du canal, à pied, afin d'effectuer une expertise visuelle.

Si un tourbillon inopportun ou une fissure importante sont décelés, des réparations seront entreprises. Ce sera aussi l'occasion de ramasser les scooters, bicyclettes et autres appareils abandonnés dans le lit du canal.

3 REMÈDE

Pendant 48heures, les deux agents seront donc à pied d'œuvre pour identifier la fuite. Si les opérations à engager sont minimes, ça sera rapide. Si c'est plus contraignant, il faudra mettre en place un appel d'offres. Et si aucune anomalie n'est détectée dans ce bras artificiel du canal de la Somme, il s'agira d'envisager une vidange totale de ce bief.

«On donnera alors des décharges électriques aux poissons pour les transvaser dans le bief voisin afin qu'ils restent en vie. Ça les endort et on les ramasse à l'épuisette», explique Patrice Vilmant. «On croise les doigts. Là, avec les opérations actuelles, ça devrait suffire!» sourit son comparse, salarié de la fédération, David Dufrêne.

AUDE COLLINA source le courrier picard.fr

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 21:47

Mercredi 29 Février 2012

PICARDIE Le chômage augmente, mais moins vite
Le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi a augmenté en janvier (photo d'illustration)

Le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi a augmenté en janvier (photo d'illustration)

En Picardie, comme au niveau national, le nombre de demandeurs d'emploi continue d'augmenter. Le chômage des jeunes et des seniors marque une pause.

1 +7% EN UN AN

Les mois se suivent et se ressemblent sur le front du chômage. Le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi a de nouveau augmenté en janvier: 98576 chômeurs étaient inscrits en Picardie sur les tablettes de Pôle emploi en catégorie A (ils n'ont pas du tout travaillé), soit 0,5% de plus que le mois précédent et 6,9% de plus qu'il y a un an.

2 ÇA BAISSE DANS LA SOMME PAS AILLEURS

Des trois départements picards, seule la Somme enregistre une baisse en janvier par rapport à décembre (-0,4%) contrairement à l'Oise (+1,5%) et l'Aisne (+0,3%).

3 DU MIEUX CHEZ LES JEUNES ET LES SENIORS

Bonne nouvelle: le nombre de chômeurs de moins de 25 ans a connu une baisse de 1,1% par rapport à décembre (+2,4% sur un an). Celui des plus de 50 ans a lui aussi baissé sur un mois (-0,8%) mais la progression reste énorme sur un an (+15,8%).

Même constat sur le chômage de longue durée: le nombre de chômeurs inscrits à Pole emploi depuis plus d'un an a baissé en janvier par rapport à décembre (-0,2%) mais il progresse de 9,6% sur une année.

4 CONTRATS AIDÉS: HAUSSE MODÉRÉE.

Alors qu'au niveau national, le gouvernement a appuyé largement sur le levier des contrats aidés (+2% sur un mois et +5% sur un an), le phénomène n'est pas très perceptible en Picardie (+0,7% sur un mois et +0,5% sur un an).

 

source le courrier picard.fr

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 11:54

 

Dans le cadre d'un mouvement de grève interprofessionnelle, la circulation des trains sera perturbée mercredi 29 février 2012 sur certains axes de la Picardie :
> Amiens – Lille
> Amiens – Rouen
> Laon – Hirson
> Creil – Beauvais
> Amiens – Calais
> Lille – Saint Quentin

Le trafic sera normal sur tous les autres axes.

Le trafic sera assuré de la façon suivante :
- TER : le trafic sera en moyenne supérieur à 80 %
- Intercités : l'ensemble des Intercités circulera sur les relations Amiens – Paris et St Quentin - Paris
- TGV au départ de la gare Haute Picardie : proche de 50 %

Un plan de transport adapté sera mis en place, conformément aux dispositions de la "loi sur le dialogue social et la continuité du service public dans les transports terrestres réguliers de voyageurs", notamment le chapitre relatif à l'information des voyageurs :
- Un affichage sera réalisé dès ce soir dans les gares concernées
- Une distribution des plans de transport par ligne sera effectuée dans les gares
- Des alertes SMS seront transmises aux abonnés
- Un numéro vert gratuit 0 800 099 565 est mis en service afin de répondre aux attentes de la clientèle picarde.
- Le site Internet www.ter-sncf.com/Picardie permet de consulter le programme de circulation.

Signification des codes couleurs des différents plans de transport :Trois programmes de circulation sont mis en place en fonction du niveau de perturbation, programmes bleu, orange et rouge. Le programme de circulation bleu offre un plus grand nombre de trains sur un axe donné par rapport au programme de circulation orange plus réduit et ainsi de suite jusqu'au programme rouge.

LISTE DES TRAINS DEVANT CIRCULER LE 29 FEVRIER

* Relation assurée par autocar

 

 

Axe Amiens – Abbeville : Programme bleu 

Départs d'Amiens        06h54 – 07h24 – 07h54 – 11h21 – 12h54 – 14h24 – 15h54 - 16h54 – 17h20 –

18h54 – 20h21

Départs d'Abbeville     06h12 – 06h42 – 06h56 – 07h21 – 07h45 – 08h21 - 09h04 – 11h20 – 15h12 – 16h21 – 17h21 – 19h21

 

Axe Amiens – Boulogne : Programme bleu 

Départs d'Amiens               07h24 – 11h21 – 17h20 – 20h21

Départs de Boulogne         05h07 – 06h01 – 10h06 – 14h15

 

 

Axe Amiens – Albert : Programme orange 

Départs d'Amiens        05h14* – 06h38 – 06h54 – 07h38 – 12h38 – 12h45 – 14h38 - 15h54 – 17h38 – 17h54 - 18h38 – 19h38

Départs d'Albert          04h51* – 05h45* – 06h58 – 07h35 – 08h01 – 08h10 – 13h01 – 13h22 – 16h35 – 17h01 – 18h01 – 18h35 – 20h01

 

Axe Amiens – Lille : Programme orange

Départs d'Amiens        06h38 – 07h38 – 12h38 – 14h38 – 17h38 - 18h38– 19h38

Départs de Lille                       06h02 – 07h02 – 12h02 – 16h02 – 17h02 – 19h02

 

 

Axe Amiens – Rouen : Programme orange

Départs d'Amiens        07h19 – 16h57 (limité Serqueux) – 18h27 – 18h57* (limité Serqueux)

Départs de Rouen       06h10 (origine Serqueux) – 06h18 – 16h18*- 18h18

 

 

Axe St Quentin – Busigny : Programme orange

Départs de St Quentin            06h04 – 07h05 – 10h59* - 14h59 – 18h05* – 18h52 – 21h05 

Départs de Busigny     04h18* – 05h38 – 06h02* – 06h49 – 06h29* – 10h11* – 14h14* – 16h26* – 18h38 – 19h37

 

Axe Laon – Hirson : Programme orange

Départs de Laon         06h03* – 09h07* - 12h45* – 17h23* – 18h36*

Départs d'Hirson         05h43* – 07h06* – 12h50* – 15h45* - 18h35*

 

 

Axe Beauvais – Creil : Programme bleu

Départs de Creil              06h47 – 07h59* – 16h53 – 18h30 – 20h02 – 20h29*

Départs de Beauvais      04h25* – 06h05 – 06h45 – 07h45 – 17h44

 

 

Gare TGV Haute Picardie : Programme bleu

 

Départs de la gare TGV Haute Picardie,

à destination de :

Arrivées à la gare TGV Haute Picardie,

en provenance de :

Montpellier : 06h51

Bordeaux : 07h46

Nantes : 09h15

Rennes : 09h15

Strasbourg : 17h55

Marseille : 18h55

Lyon : 07h52

Lille : 09h49 – 11h09 – 13h14 – 21h49

Bruxelles : 21h14

 

Marseille : 11h07

Bordeaux : 13h12 – 21h12

Nantes : 9h44 – 21h44

Rennes : 9h44 – 21h44

Lille : 06h49 – 07h43 – 07h50 - 09h06 – 17h53 – 18h53

 



 

- sncf picardie  source proxinews

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 12:13

 

Les agriculteurs de Picardie donnent rendez-vous aux gastronomes avides de découvertes sur le stand « Bienvenue en Picardie » (Hall 7.1 allée N 06). Ce stand est organisé et financé par le Conseil régional de Picardie avec l'appui de la Chambre régionale d'agriculture de Picardie et le comité de promotion des produits de Picardie, autour de différents espaces :

- L'espace Promotion-dégustation « Terroirs de Picardie »
Une boutique et un espace de restauration valorisent les produits agréés « Terroirs de Picardie ». Servis à l'assiette, chauds ou froids et vendus à emporter, plus de 75 produits seront à découvrir : ficelle picarde, maroilles, haricots de Soissons, champagne, cidres, miel de Tilleul de Picardie, gâteau battu côtoieront la gelée d'argousiers sauvages de la Baie de Somme, les cœurs de Picardie, les confits et gelée de cidre, les cerises à l'aigre-doux et autres escargots à la crème à l'ail.
Ces produits figurent parmi les ambassadeurs gastronomiques de notre Région. La marque régionale Terroirs de Picardie met en avant et rend accessible au plus grand nombre les produits locaux. Cette marque est attribuée aux produits dont les ingrédients principaux sont d'origine locale et qui ont obtenu l'agrément du comité de dégustation. Ce dernier juge les qualités organoleptiques des produits ainsi que leur présentation.

- La dégustation des « Hachés de nos Terroirs »
Terre d'élevage méconnue, la Picardie élève pourtant des bovins dans près d'une ferme sur deux. Un technicien-cuisinier du service de l'éducation en charge de la restauration du Conseil régional de Picardie a créé pour l'occasion des recettes originales « Hachés de nos Terroirs ». Les éleveurs de l'association ELVEA 60 de l'Oise les feront déguster aux visiteurs et parleront de leur métier.
Ces “Hachés de nos Terroirs” allient Maroilles, Rollot ou Tomme au foin et Haricot de Soissons à la viande de bœuf. Ce sont ainsi quelques 200 kg de viande hachée (soit l'équivalent de 1600 steaks), 800 œufs, 40 kg de Maroilles, Rollot ou Tomme au foin et 10 000 haricots de Soissons qui régaleront les visiteurs.
Ces recettes pourraient être reprises dans de nombreux restaurants scolaires et soutiendraient ainsi les éleveurs de Picardie en consommant « local ».

- L'espace « exposants Terroirs de Picardie »
5 producteurs seront présents sur un ilot voisin du stand régional : un agriculteur et quatre artisans.
- Ferme de La Chapelle Saint Jean de Grémévillers (Oise) : Tomme au foin, tomme au cidre, rollot, Bray
- Conserverie Saint Christophe d'Argoules (Somme) : Pâté de canard d'Amiens, terrine d'agneau de pré-salé, salicornes au vinaigre, …
- La Franco-Argentine de Sains-Richaumont (Aisne) : Confitures de lait
- Chocolaterie de Lachelle (Oise) : Tuiles du Beauvaisis, chocolats
- Carrelage Saint Samson de Saint Samson La Poterie (Oise) : Carrelage artisanal de terre cuite à l'ancienne.

- Le Pôle Touristique : Les acteurs du tourisme représentés par le Comité régional du Tourisme de Picardie et les agriculteurs du réseau « Bienvenue à la ferme » mettront en avant les multiples possibilités d'accueil et de séjours.

- Le Pôle formation : un stand, animé par des élèves de lycées agricoles et de MFR (Maison Familiale Rurale), présentera les formations dispensées en Picardie.


Contact presse : Alain Bahuchet – Chambre régionale d'agriculture de Picardie – 06 03 24 33 79
Plus d'informations sur www.terroirsdepicardie.com et www.chambres-agriculture-picardie.fr



- Alain Bahuchet  source proxinews

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 21:07

Vendredi 24 Février 2012

AMIENS Les négociations passent à l'essoreuse chez Whirlpool
Les représentants syndicaux de Whirlpool sont préoccupés par l'avenir du site amiénois qui emploie encore 344 salariés.

Les représentants syndicaux de Whirlpool sont préoccupés par l'avenir du site amiénois qui emploie encore 344 salariés.

Les syndicats chez Whirlpool ont obtenu le strict minimum au cours des négociations annuelles obligatoires (NAO). Pas de quoi remonter le moral des 344 salariés.

Il y a dix ans, le site de Whirlpool à Montières comptait encore plus de 1 000 salariés.

Depuis, trois plans sociaux sont passés par là et aujourd'hui, le spécialiste du sèche-linge emploie 344 salariés dans l'établissement amiénois. Un site sur lequel les perspectives d'avenir préoccupent toujours les salariés.

Des salariés qui viennent tout juste de déchanter suite aux négociations annuelles obligatoires (NA0). Les représentants syndicaux réclamaient 2,5% de revalorisation de salaire, pour être à niveau avec l'inflation. Ils sont loin du compte. «La direction nous propose juste une augmentation de 1,5% et le versement d'une prime de 88 euros en juin prochain. C'est ridicule, sachant qu'on avait bénéficié d'une hausse de 1,8% en 2010 et 1,7% en 2011. Bref, tous les ans ça diminue comme peau de chagrin », déplore Frédéric Chantrelle de la CFDT.

Une augmentation jugée «ridicule » aussi par le représentant de la CFTC, Yannick Dufrenoy. «La direction nous a clairement fait comprendre qu'elle ne disposait que d'une enveloppe de 30 000 euros pour les NAO. C'est minime quand on sait qu'en 2011, les actionnaires du groupe se sont répartis 670 millions de dollars ».

Pour se justifier, la direction évoque la crise auprès des syndicats. «Depuis trois ans, notre pouvoir d'achat diminue. La direction a comme seule excuse la crise. Mais en fait, c'est nous les salariés qui sommes en crise », enchaîne François Gorlia de la CGT.

En attendant, les organisations syndicales n'ont plus beaucoup de recours. Hier matin, elles ont encore réclamé à leur direction une réouverture des négociations. «Elle s'y oppose catégoriquement ».

La direction de Whirlpool nous a fait part, hier après-midi, qu'elle ne souhaitait pas communiquer sur le sujet.

Derrière cette problématique des NAO, il y a surtout l'avenir du site qui pose question. « Le responsable du groupe nous a dit qu'il n'y avait aucun souci à se faire. Du moins, à court terme », confie Yannick Dufrenoy.

Reste qu'actuellement le groupe Whirlpool est en pleine restructuration au niveau mondial. «Le groupe prévoit de supprimer 5 000 emplois, et il lui faut encore en condamner 2 500 ». Le site amiénois espère ne pas se retrouver dans la balance.

Autre inquiétude du personnel : la diminution des volumes de production qui à terme menace la pérennité du site. «On nous avait promis qu'on fabriquerait 550 000 produits par an. En 2011, nous n'en avons fabriqué que 422 000 et en 2012, les prévisions portent sur 432 000 sèche-linge ».

Les syndicats pointant du doigt le sèche-linge Zéphyr classe A traditionnelle qui n'a finalement pas été retenu sur le site d'Amiens.

Les représentants du personnel se montrent vigilants quant à la suite des événements, sachant qu'ils réclament depuis de longs mois, à leur direction, le plan de redressement économique de l'entreprise.

CHRISTOPHE BERGER  source le courrier picard.fr

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 18:56

Samedi 25 Février 2012

CORBIE Le Billard Club encore cambriolé!
René Petit, le président (à droite) et Noël Herbin, le secrétaire ne comprennent toujours pas qui peut leur en vouloir autant.

René Petit, le président (à droite) et Noël Herbin, le secrétaire ne comprennent toujours pas qui peut leur en vouloir autant.

C'est la septième fois depuis 2008. Le Billard Club a été cambriolé dans la nuit de jeudi à vendredi. Mais désormais c'est sûr, des portes blindées vont être posées.

René Petit, le paisible président du Billard Club est d'une tristesse aussi grande que son incompréhension. Vendredi matin, la police municipale de Corbie l'a prévenu que les locaux de son association avaient été cambriolés dans la nuit.

«Ils ont soulevé la porte probablement avec un pied de biche. Ils ont volé la petite chaîne hi-fi, le fond de caisse qui comptait moins de 20 euros et quelques bouteilles de boissons qui se trouvaient dans le réfrigérateur», résume t-il.

Et de compter, totalement désabusé: «C'est la septième fois depuis2008. » Au moins cette fois-ci, les voleurs n'ont pas vidé les tiroirs et les meubles comme ils l'avaient fait dans la nuit du mercredi17 au mercredi 18 janvier. «Ils avaient tout foutu par terre!», se souvient le président.

Comment empêcher que de tels agissements se reproduisent? «Le maire nous avait promis de mettre quatre portes blindées pour les associations qui se trouvent ici. Mais on ne sait pas où ça en est

Les locaux du Billard Club en effet se trouvent à l'intérieur de L'Enclos, dans un ensemble de bâtiment où sont également logés le Secours catholique, le club de l'Âge d'or, le boulodrome et d'autres associations.

Et, bonne nouvelle en effet, le conseil municipal a voté mardi, avec le budget primitif 2012, un crédit de 14000 euros pour «un ensemble de mesures de sécurité sur L'Enclos », nous indique le maire Alain Babaut qui précise: «On a prévu d'installer quatre nouvelles portes en effet. On va passer un appel d'offres et on va poser du costaud. Actuellement c'est vrai, les portes peuvent être ouvertes d'un coup de pied de biche.»

Une mesure de nature à rassurer le président. Mais pas à lui enlever cette tristesse de voir le club dont il prend tant de soins, ainsi violé par des inconnus peu scrupuleux.

BENOÎT DELESPIERRE source le courrier picard.fr

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 20:37

Vendredi 24 Février 2012, mis à jour à 15h30

PICARDIE Mobilisation et perturbations le 29 février
Photo d'archives d'un blocage de la zone industrielle Nord d'Amiens en septembre 2010 (photo FRED DOUCHET)

Photo d'archives d'un blocage de la zone industrielle Nord d'Amiens en septembre 2010 (photo FRED DOUCHET)

La journée du 29 février risque fort d'être mouvementée sur le plan social. De nombreuses opérations et manifestations sont prévues en Picardie. Les agences Pôle emploi pourraient être occupées, et la zone industrielle Nord d'Amiens sera bloquée.

L'intersyndicale été lancée au début du mois de février contre l'austérité, "pour une autre répartition des richesses et pour nos revendications".

Cinq centrales (CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa) ont décidé en France de relayer ce mouvement initié par la confédération européenne des syndicats (CES). Les rassemblements et des manifestations interprofessionnelles réuniront quatre de ces organisations, car la CFDT ne devrait pas y participer, pas plus que la CFTC, CFE-CGC et FO.

A moins de deux mois de la présidentielle, les organisations ont décidé de s'inviter dans le jeu politique. Cette journée du 29 février, outre qu'elle est le signe d'une année bissextile, sera marquée par des actions coup de poing et des manifestations un peu partout en France.

Grève dans les trains

Un préavis de grève est déposé à la SNCF. La CGT dans sa lettre à la direction des ressources humaines indique notamment dans les motifs "que le salaire d’embauche à la SNCF est passé sous le SMIC".

Comme à l'accoutumée à la SNCF les conditions de circulation seront connues la veille au soir.

Des manifestations

En Picardie, des rassemblement sont prévus:

  • Amiens : rassemblement prévu avant départ de cortège, 14h30, à la maison de la Culture
  • Ham : 14 heures place du château
  • Friville-Escarbotin : 15 heures place Jean -Jaurès.
  • Beauvais : l’union départementale de la CGT appelle à manifester le mercredi 29 février à 10 heures devant la préfecture
  • Senlis: 14 heures devant la cité judiciaire

Des opérations coup de poing

Zone industrielle Nord d'Amiens bloquée

Dans la capitale régionale, la situation risque d'être particulièrement désordonnée.

La zone industrielle Nord sera paralysée de 4 heures du matin à 20 heures au moins. A minima, des barrages filtrants seront mis en place. Difficile pour l'instant de dire si la zone sera totalement bloquée, si le camions auront le droit de passer les points de contrôles, s'ils pourront entrer ou sortir.

L'expérience montre que même la simple distribution de tract occasionne déjà de grosses perturbations jusque sur la rocade Nord d'Amiens.

Barrages autour d'Amiens

Sur les réseaux sociaux, il est également question d'opérations sur tout le pourtour d'Amiens. Des barrages filtrants pourraient ainsi être disposés aux entrées principales de la ville et jusqu'aux échangeurs principaux.

Les détails sont données par un groupe Facebook se réclamant de la CGT. "Nous sommes des militants CGT d'Amiens et ses alentours, et nous avons décidé de saisir l'opportunité de cette journée pour entrer réellement en résistance en agissant localement. Nous allons paralyser économiquement Amiens en organisant des barrages filtrants sur les principaux axes routiers d'entrés dans Amiens de 7 heures à 9 heures."

Le peu d'écho que semble rencontrer le groupe Facebook ne permet pas de s'assurer du maintien de l'opération. Il peut être bon néanmoins de jeter un oeil sur la carte du plan d'action mise en ligne...

Les Pôles emplois occupés

Sous le mot d'ordre Occupy Pôle emploi. Un appel est lancé à envahir les agences Pôle emploi dont celle d'Amiens, quelques blogs relayent l'opération, là encore difficile de dire si l'opération trouvera un écho dans les agences picardes.

Des débrayages un peu partout

Les syndicats peuvent avoir décidé des débrayages dans de nombreuses sociétés, et les actions peuvent se multiplier au plan local, notamment dans la fonction publique.

 

Source Santiago RICHARD le courrier picard.fr

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 14:51

En période de crise, l’emploi est un enjeu pour notre société. Un chantier d’insertion au niveau local,  c’est permettre à des personnes éloignées de l’emploi, de reprendre… un rythme de travail et de se réinsérer dans un contexte économique où les personnes peu qualifiées ont du mal à trouver leur place.

L’accès au retour à l’emploi est un des premiers moyens de lutte contre la pauvreté.

Pour la 4ème année, le chantier d’insertion de la Communauté de Communes du Canton de Montdidier est classé premier chantier d’insertion de la Somme avec ses 60 % de sorties positives.


VECTEUR D’INSERTION SOCIALE ET PROFESSIONNELLE

Le chantier d’insertion permet à des personnes rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières, de bénéficier d’un contrat de travail en vue de faciliter leur insertion. Le travail restant le vecteur essentiel de l’intégration et de la citoyenneté.

Ce formidable levier vers l’emploi offre à ces bénéficiaires un statut, un revenu, des droits sociaux,
une formation et des actions de réinsertion, car tous bénéficient d’un véritable accompagnement individualisé.

Ce qui prime lors du recrutement, c’est d’abord la motivation des personnes à retrouver le chemin de l’emploi, de se sortir de la précarité, leur capacité à travailler en groupe, leur aptitude physique,
leur volonté à s’engager dans une formation qualifiante.

UNE INTERVENTION DANS LE CHAMP DE L’ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE

Dédié aux métiers du bâtiment, en 2011, divers travaux ont été réalisés dans 13 communes du territoire communautaire.

Il s’est agi par exemple de nettoyage, ponçage de murs, boiseries et peinture à l’ancienne école d’Erches, de la rénovation du logement communale d’Onvillers, de la remise en état de murs intérieurs à l’église de Warsy ou de la rénovation d’une salle d’attente aux restos du cœur de Montdidier.

A ce jour, sont recensé pas moins de 17 chantiers à réaliser dans les communes.

Un encadrant technique accompagne les salariés dans la réalisation des travaux.

UNE VERITABLE PASSERELLE VERS L’ENTREPRISE

Les salariés signent un contrat unique d’insertion pour une durée de 6 mois renouvelable. Ils sont ainsi rémunérés et travaillent à temps partiel (20 h hebdomadaires).

Dès l’entrée, chacun bénéficie d’un véritable accompagnement individualisé. Une encadrante socio professionnelle de l’ADEPAS organise des entretiens individuels réguliers visant à faciliter le retour à l’emploi. Elle travaille avec le salarié sur son projet social et professionnel de re-dynamisation mais aussi sur le savoir être, la confiance en soi et la socialisation. Sont alors observés les besoins en logement, obtention du permis de conduire ou autre.

Des E.M.T. (évaluation en milieu de travail) sont proposées et mis en place en partenariat avec diverses entreprises locales, permettant l’immersion en entreprise du salarié en insertion. Certaines aboutissent à une embauche en C.D.D. ou C.D.I..



LA FORMATION POUR OUVRIR DES PERSPECTIVES

Les besoins en formation et qualification sont énormes. La réinsertion ne peut s’envisager sans la mise
en œuvre de formations en lien avec les activités du chantier ou le projet professionnel des salariés.

Maîtriser les savoir-faire de base appliqués au métier, les gestes professionnels, acquérir des pré-requis de culture générale (lire, écrire, compter) ou des savoir-faire complémentaires apportant un plus au CV sont autant d’objectifs, d’actions définis dans le plan de formation proposé au personnel.


QUELQUES INDICATEURS SUR 2011

30 personnes accueillies sur le chantier d’insertion.
Age : 14 de moins de 26 ans, 14 de 26 à 49 ans et 2 de plus de 50 ans.
Durée d’ancienneté dans le chômage : 11 de moins de 6 mois, 9 de moins d’un an, 2 d’entre 1 et 2 ans
et 8 de plus de 2 ans.
Publics prioritaires : 17 bénéficiaires du RSA, 4 de l’A.S.S., 9 jeunes CI.V.I.S., 1 travailleur handicapé,
4 autres publics (A.R.E.).
Budget : 180 000 €.
Subvention du Conseil Général de la Somme pour le poste d’encadrant : 36 000 €.
Etat : prise en charge des contrats aidés (C.U.I.) des personnes en insertion.
Situation de sortie positive : 60 % (C.D.I., C.D.D., formation qualifiante).

La joie, l’émotion étaient visibles sur les visages lors de l’annonce de cette nouvelle 1ère place
au dernier bilan du comité de pilotage.

Une vraie satisfaction de permettre à un grand nombre des personnes recrutées de gravir
la première marche d’un escalier qu’il faut monter.

Cette belle réussite, fruit d’un travail quotidien difficile, mérite une citation au tableau d’honneur de la collectivité de tous les acteurs oeuvrant chaque jour pour le chantier intercommunale de
la communauté de communes du canton de Montdidier.

www.cc-montdidier.com

 

source http://www.e-journal.fr/

 

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 19:36

Lundi 20 Février 2012

CINÉMA L'écran s'anime à Montdidier
Le cinéma doit en partie sa bonne santé à son projectionniste, Fabien Lheureux. (Photo d'archives)

Le cinéma doit en partie sa bonne santé à son projectionniste, Fabien Lheureux. (Photo d'archives)

Voici tout juste un an que le cinéma Hollywood avenue a été municipalisé. Une réussite, puisque plus de 25000 spectateurs ont été comptabilisés. Et le numérique arrive.

On le donnait presque pour mort, il y a un peu plus d'un an. Pourtant, depuis sa municipalisation, il y a tout juste douze mois, le cinéma Hollywood avenue de Montdidier a retrouvé toute sa vitalité, puisque plus de 25000 spectateurs ont franchi son entrée en l'espace d'une année.

De quoi le rendre excédentaire. «Nous avons fait 1500 € de bénéfices en ayant réalisé 15000 € de travaux et en ayant payé toutes les charges, relate Catherine Quignon, maire. Nous avions inscrit 10000 € au budget municipal pour la subvention à l'association et les frais. Le bilan est très positif.»

Le tout, sans avoir augmenté les tarifs, toujours fixés à 5 et 4 €. Mais alors, comment le miracle a-t-il eu lieu? La réponse se trouve peut-être du côté du projectionniste, Fabien Lheureux, engagé au moment de la municipalisation. «Je ne veux pas de routine, je suis toujours à la recherche de nouvelles idées et je veux faire de l'événementiel», explique le jeune homme, plein de détermination et d'entrain.

Ainsi, à Noël, le festival Mon'Disney a permis de faire exploser les chiffres, avec plus de1 000 entrées en une semaine, en incluant le dessin animé sorti cette semaine-là. «Nous avons aussi profité de la bonne santé du cinéma français», estime modestement le projectionniste.

Il est vrai qu'avec Rien à déclarer de Dany Boon, et le phénomène Intouchables, l'année a été plutôt faste. Surtout que le cinéma a beaucoup joué sur la communication, avec un journal et une page sur le réseau social Facebook.

Le prochain gros défi se matérialisera par le passage au numérique, pour lequel des travaux doivent être engagés cette année, sans doute à l'été. «Il en coûtera de 80000à 90 000€», chiffre Catherine Quignon.

Mais la part payée par la ville devrait être bien moins lourde. «Nous devrions avoir une subvention de la Région, et, a priori, du Département. Il devrait donc nous rester 15000 € à financer nous-même, soit la même somme que celle que nous avions engagée pour les travaux en2011.»

Un avenir de bon augure, ce qui n'empêche pas le projectionniste Fabien Lheureux de ne pas s'endormir sur ses lauriers. «Nous avons programmé The Artist, avec Jean Dujardin, ce samedi à 20h30, et nous allons participer au printemps du cinéma, fin mars, où toutes les places sont à 3,50 €. Il devrait coïncider avec la sortie de Cloclo, le film sur Claude François.» À la fin du mois de mai, une soirée courts-métrages en partenariat avec le lycée Jean-Racine doit aussi avoir lieu.

Et le plus gros reste à venir, puisque pour la fête de la musique, le 21juin, c'est carrément à un ciné-musique que l'on aura droit! «Nous projetterons Le Mécano de la général, de Buster Keaton.»

Bruno Letort, un grand monsieur de la musique classique (et accessoirement un Montdidérien) viendra jouer du piano sur ce classique du cinéma muet pour l'occasion.

De quoi donner des ailes au projectionniste. «Avec cet événement, nous voulons attirer des gens d'ailleurs, et aussi des musiciens

BENJAMIN MERIEAU

source le courrier picard.fr

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