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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 20:26

Lundi 10 Janvier 2011

Amiens : l'inconnue Maxime Gremetz qui embarrasse les socialistes

Après avoir été le pire cauchemar de Claude Gewerc, Maxime Gremetz hantera-t-il les nuits de Christian Manable ? Il y a quelques mois, le député apparenté communiste avait fait savoir qu'il serait candidat aux élections cantonales dans la Somme, dans le canton d'Amiens-Est.

Énième fanfaronnade depuis son éviction du conseil régional de Picardie ? Contacté ces jours-ci, le député de la Somme a bien confirmé sa candidature : « Je serai candidat sur le canton de Liliane Brunet (NDLR : ex-conseillère générale communiste d'un canton détenu aujourd'hui par le socialiste Jean-Louis Piot). Les Communistes en Somme auront par ailleurs des candidats dans chaque canton renouvelable, à l'exception de celui de Nesle où nous soutiendrons Paul Pilot dès le premier tour... »

Maxime Gremetz ira-t-il au bout ? Nul ne le sait, peut-être pas même lui. Spécialiste des volte-face de dernière minute, le remuant député a déjà démontré par le passé que ce n'est pas parce qu'il soutenait mordicus être candidat un jour, qu'il l'était nécessairement le lendemain.

Et c'est bien à cet espoir que se raccrochent aujourd'hui les socialistes et communistes « orthodoxes », pour qui l'élection de Maxime Gremetz au conseil général serait un coup dur. Au moment où les uns et les autres avaient définitivement enterré la hache de guerre avec les « Communistes en Somme ».

PH.F.

http://www.courrier-picard.fr

 

 

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 20:18

Lundi 10 Janvier 2011

CANTONALES (SOMME) La gauche espère conforter ses positions
Christian Manable (Parti socialiste), actuel président du conseil général de la Somme.

Christian Manable (Parti socialiste), actuel président du conseil général de la Somme.

Les 20 et 27 mars, les Français éliront pour la dernière fois des conseillers généraux. En 2014, ils seront remplacés par des conseillers territoriaux. Petit tour d'horizon des enjeux dans la Somme, à la veille du lancement de la campagne.

Quatre plus deux... Voilà à quoi se résume l'arithmétique politique au conseil général de la Somme, où la gauche majoritaire tentera de maintenir ses positions en mars prochain.

Quatre, c'est le nombre de sièges d'avance qu'elle compte sur la droite. Deux, c'est le nombre des indépendants qui votent depuis deux ans le budget élaboré par la gauche, et qui pourraient, le cas échéant, faire pencher la balance.

Question : la gauche court-elle un risque ? Forte d'un accord qui lie l'ensemble des formations, PS, PC, divers gauche, Verts, PRG, elle devrait aussi, objectivement, surfer sur un contexte défavorable à la droite, singulièrement depuis la réforme des retraites. Mais on n'oubliera pas que les élections cantonales se caractérisent traditionnellement par une dimension personnelle qui risque de brouiller les données nationales.

Sur les 23 cantons renouvelables, 14 sont détenus par la majorité de gauche, 9 par la droite. À gauche, tous les sortants se représentent. À droite, deux ténors se retirent : Fernand Demilly à Albert, Hubert Henno à Amiens. Avant son retrait annoncé en fin d'année au profit d'Hubert de Jenlis, Hubert Henno s'était retrouvé confronté à une pléthore de candidatures de droite dans son canton.

Le Front national pour jouer les trouble-fêtes

Pour autant, la tâche n'y sera pas facile pour la gauche. Amiens-Sud est ancré à droite. À Albert, Éric Coulon qui brigue la succession de Fernand Demilly pourra compter sur le soutien de poids de l'ex-président du conseil général. Sachant que l'UMP et le Nouveau Centre ont passé un accord départemental pour tous les sortants et les cantons détenus par la gauche.

Du coup, c'est à Combles que la gauche semble avoir les meilleures chances de gagner du terrain. Gérard Parsy, maire de Sailly-Saillisel, sera le candidat unique d'une gauche (ré)unie. Cette stratégie complique la tâche de Dominique Camus, sortant, qui trouvera sur son chemin Didier Samain, candidat de droite qui l'a évincé de la présidence de la communauté de communes.

Perspectives de gain à Combles mais inquiétudes à Corbie et à Amiens-Sud-Ouest... La socialiste Isabelle Demaison, qui avait défait Alain Gest en 2004, devra faire face à Alain Babaut, maire de Corbie, qui laboure patiemment son terrain. À Amiens Sud-Ouest, le Vert Jean-Pierre Têtu, élu dans l'euphorie de la vague rose de 2004, devra confirmer dans un canton historiquement plutôt ancré à droite.

Reste une inconnue : quel sera le score du Front national ? Dans le prolongement des élections régionales, ce dernier semble en capacité de troubler le jeu gauche-droite. Le FN annonce une présence dans tous les cantons, avec en figure de proue François Grenier, à Roye. Un terrain que connaît bien le candidat frontiste qui fut en son temps l'attaché parlementaire de... Jacques [RC]Fleury.

PHILIPPE FLUCKIGER

http://www.courrier-picard.fr/

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 14:08
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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 12:24

Messagede maxxx » Jeu 2 Sep 2010 19:47

Dans ce département rural, qui a fait les beaux jours de la montée en puissance du mouvement "Chasse-Pêche-Nature-et-Traditions" à la fin des années 90-début des années 2000, la gauche a réussi à s'imposer en 2008 et à reprendre un conseil général que la droite avait difficilement conservé en 2004 d'un siège. L'enjeu est de savoir si elle parviendra à transformer l'essai en mars prochain.

Sur les 46 cantons, 24 sont détenus par la gauche (14 PS, 5 PC, 3 DVG, 1 PRG, 1 EE) et 21 par la droite (9 DVD, 7 NC, 5 UMP), le dernier siège est détenu par le chasseur Nicolas Lottin, ex-CPNT en désaccord avec les orientations de ce dernier parti. Ce dernier est assez imprévisible car il entend défendre avant tout ses amis les chasseurs, en dehors de toute position droite-gauche le plus souvent...A noter que la majorité de gauche s'est rétrécie d'un siège en juin dernier, l'ancienne maire d'Amiens Brigitte Fouré (NC) ayant repris le canton d'Amiens V (52.5%) à la gauche, suite au décès du conseiller général PS sortant. Le canton est remis en jeu lors de ce renouvellement.

Pour ce renouvellement de 23 sièges, 14 sont détenus par la gauche et 9 par la droite. La droite va donc tenter de reprendre la présidence en faisant basculer 1 à 2 cantons (1 seul suffirait dans le cas d'un ralliement de Nicolas Lottin - hypothèse pour autant peu crédible à l'heure actuelle - mais encore faudrait-il qu'elle ait un doyen à proposer : bref, ce serait beaucoup plus simple pour elle de prendre 2 sièges).

Les espoirs de la droite reposent sur les cantons de Corbie, Molliens-Dreuil, Roye ou Amiens VII. Le plus probable est certainement celui de Corbie : un canton symbolique qui avait été perdu, en triangulaire avec le FN, en 2004 par le député UMP Alain Gest, qui était à l'époque président du conseil général. La candidate PS Isabelle Demaison avait été élue avec 46% contre 42.3% au député UMP et 11.7% pour le FN (qui s'était qualifié de justesse pour le second tour). La conseillère générale n'a pas réussi depuis à transformer l'essai aux municipales de 2008 sur Corbie, en s'inclinant très largement (41.5%) face au maire UMP sortant Alain Babaut (58.5%) : écarté de la liste aux régionales, celui-ci s'est fait promettre en échange l'investiture aux cantonales et sera à coup sûr un adversaire redoutable pour la gauche. D'autant plus qu'elle n'a pas réussi à prendre la ville de Villers-Bretonneux, deuxième commune du canton, alors que la droite se divisait pour la succession du maire sortant (le DVD Patrick Simon s'étant au final facilement imposé).
Le canton de Roye est quant à lui très instable : un chassé croisé incessant entre la droite et la gauche a eu lieu lors des dernières élections (d'abord de 1992 à 1998 avec le RPR Georges Loisier, puis avec le député PS Jacques Fleury, de 1998 à 2001, pour être repris par Georges Loisier sous l'étiquette DVD, qui l'a de nouveau perdu en 2004 en triangulaire...de 17 voix). La conseillère générale PS Christine Lefevre (43.5% en 2004) est loin d'être assurée de sa réélection face à un candidat DVD qui pourrait prendre sa revanche (43.3%), surtout si le FN ne parvient pas à jouer les arbitres (13.2%)...Georges Loisier a certes été battu en 2008 aux municipales par Jacques Fleury, mais celui-ci est élu sur sa ville depuis 1977, ce qui n'avait pas empêché la droite de gagner à plusieurs reprises.
Le canton de Molliens connait le même scénario que Roye : une triangulaire fatale à la droite : 44% pour le PRG, 39.7% pour la droite, 16.3% pour le FN.
Le canton d'Amiens VII sera intéressant à analyser : l'UMP s'était inclinée dans un canton qu'elle avait perdu de très peu en 1998. En 2004, un élu Vert, Jean-Pierre Tétu, s'était imposé (53.8%) sur le candidat de droite (46.2%). Le rapport de force n'est donc pas si élevé...

La gauche peut surtout espérer des interférences du climat national sur ces cantonales : seuls les cantons de Conty et d'Ault s'étaient soldés par un écart relativement faible entre droite et gauche. Sur celui de Conty, le maire DVD de la ville du même nom, Guy Lacherez, l'avait emporté en triangulaire (45.4%) face à un candidat Vert (40%) et au FN : l'absence de triangulaire éloignerait les chances de victoire de la gauche. Le canton d'Ault avait été pris en 2004 sur le PC (48%) par le jeune maire DVD de Mers-les-Bains, Emmanuel Maquet (52%)...Cela dit, le maire de Mers-les-Bains s'est bien implanté depuis, bénéficie de la prime au sortant et la DVD Marthe Sueur a repris au PC la ville d'Ault en 2008 (et encore plus si elle devient suppléante du conseiller général sortant).
Cela dit, Brigitte Fouré (NC) laboure le terrain sur Amiens V pour conforter son élection lors de la partielle de juin dernier. Elle n'est pas assurée d'être reconduite même si elle peut dégainer deux atouts : sa notoriété sur Amiens, dont elle a été la première magistrate de 2002 à 2007, lorsque Gilles de Robien était ministre, et une tradition de droite dans ce canton du Sud de la ville, partie la plus à droite d'une ville qui reste très polarisée politiquement, dont le sortant de 2004, Jean-Claude Broutin (UDF), avait été évincé essentiellement du fait de l'usure (il était élu depuis 1973).
Restera à surveiller la succession probable de Fernand Demilly (NC), conseiller général d'Albert, ancien sénateur (battu en 2004) et maire de la ville, père de Stéphane, nouveau député-maire de la ville. Celui-ci aura 77 ans en 2011 : un bilan coûts avantages n'est cela dit pas forcément idiot : un mandat réduit à 4 ans et surtout une consécration en cas d'égalité de voix dans l'hémicycle (même si cette hypothèse n'est pas la plus probable) vs. une impression d'usure (réélection au second tour en 2004 avec 55%) et la candidature de trop.
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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 14:05

Mercredi 13 Octobre 2010

CANTON DE CORBIE :  Une cantonale au parfum de revanche
Le maire de Corbie, Alain Babaut, défendra les couleurs du Nouveau Centre dans ce canton très sensible où Isabelle Demaison (PS) avait battu en 2004 le président sortant du conseil général, Alain Gest.
 
Le paysage politique a bien changé depuis mars 2004, où les électeurs du canton avaient créé une énorme surprise en écartant le sortant, Alain Gest (UMP), président du conseil général, et en élisant une quasi-inconnue, Isabelle Demaison (PS), à la faveur d’une triangulaire avec le Front national.
 
Celle qui était alors présentée comme une usurpatrice, une gauchiste (elle appartient à l’aile gauche du PS Emmanuelli-Hamon) et une idéologue, reviendra en effet devant les électeurs avec des convictions toujours aussi fortes, un caractère toujours aussi trempé mais aussi avec un statut de vice-présidente du conseil général, qui gère la compétence la plus lourde du département, l’action sociale, et qui présentera un bilan long comme le bras.

« J’ai bousculé l’échiquier politique dans le canton et au département, résume Isabelle Demaison, mais j’en ai payé le prix aussi. Au début, au conseil général, lorsque j’étais dans l’opposition, je n’existais pas, j’étais une parenthèse. Pensez donc, j’avais osé battre Alain Gest ! Et dans le canton, aujourd’hui encore, le maire de Corbie veut me réduire au rang de potiche. Même lorsque je défends ses dossiers, je n’ai pas le droit de parler lors des inaugurations. »

« Un vote politique »

Et de conclure : « La leçon de mon élection il y a six ans, c’est que les électeurs ont fait un vote politique. Ils ont voulu écarter Alain Gest qui représentait une politique de droite. Et en mars prochain, ce sera encore un choix politique, je vais me retrouver face à Alain Babaut, qui représente une droite adoucie certes, qui dit ne pas faire de politique mais qui en fait quand même. »

Alain Babaut, justement, a lui aussi changé de statut. Celui qui était souvent relégué au second plan, derrière son mentor Alain Gest, a pris son autonomie. Président de la communauté de communes du Val de Somme, conseiller régional de 2004 à 2010, il occupe seul désormais l’espace politique local. Brillamment réélu maire en 2008 - face à Isabelle Demaison - avec 59 % des suffrages exprimés, il compte sur les qualités qui lui ont toujours réussi : une gestion consensuelle des affaires locales.

Son credo : « Défendre son territoire, mais pas dans un cadre politique, idéologique. Dans un cadre de solidarité. » Il cite, entre autres exemples, le cas de l’épicerie solidaire et tacle subtilement : « J’ai dû me battre contre elle pour avoir des subventions. Avec Christian Manable (le président PS du conseil général) on peut discuter. Mais avec elle, c’est vraiment difficile. Elle vire vite au sectarisme. Et elle veut toujours avoir raison, avoir le dernier mot, alors que dans nos affaires locales, il faut d’abord du dialogue et de la concertation. »

Tous deux sont d’accord sur un point : ils n’iront pas solliciter les maires des communes pour constituer leur comité de soutien. « Il ne faut pas les mettre en porte-à-faux », disent-ils dans les mêmes termes.

Et tous deux ont les mêmes craintes pour ce scrutin : l’abstention, le vote Front national (mais il faudra 12,5 % des votes des inscrits, et non plus 10 %, pour se maintenir au second tour), et les difficultés sociales « qui éloignent les gens de la politique ».

Et même s’ils ont les plus grandes chances de se retrouver au second tour, ils ne seront pas les seuls candidats au premier. Outre un candidat Front national, sont également attendus des candidats Colère et Espoir (Maxime Gremetz), Front de gauche, Modem. Et s’il n’y aura pas de candidat UMP ou Les Verts, il pourrait encore y avoir un indépendant.

BENOÎT DELESPIERRE source Le courrier picard.fr

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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 23:56

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RDV LE 20 ET 27  mars 2011

 

Elections cantonales 2011

elections cantonales 2011

 

Les dimanches 20 et 27 mars, je vote pour élire mon conseiller général.

 

Les conseillers généraux, élus pour six ans avec renouvellement par moitié tous les trois ans, prennent des décisions qui touchent à la vie quotidienne des habitants : autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées, collèges, transports scolaires, enfance et famille, routes départementales, culture et sport, développement économique, agricole et touristique... Ils portent aussi des projets importants en matière de dévelopement durable, de grandes voies de communication, de sécurité civile...

 

Diffusion des résultats en direct sur www.somme.fr

 

 

Les cantons renouvelables en 2011 sont :

 

- Abbeville Nord

- Doullens

- Acheux-en-Amiénois

- Friville-Escarbotin

- Ailly-le-Haut-Clocher

- Gamaches

- Albert

- Molliens-Dreuil

- Amiens IV Est

- Montdidier

- Amiens VI Sud

- Moyenneville

- Amiens V Sud-Est

- Nesle

- Amiens VII Sud-Ouest

- Roisel

- Ault

- Roye

- Combles

- Rue

- Conty

- Villers-Boccage

- Corbie

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