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Article paru le 24 novembre 2007 dans le journal "L'Union"L'Amiénois Alain Gest (UMP) fait de la politique depuis près de 30 ans. Ancien président du conseil général de la Somme, il a été réélu de peu député de la 6e circonscription en juin dernier. Présent dans l'actualité politique nationale, il travaille avec Gilles de Robien sur le projet d'Amiens en vue des municipales.
l'u — On a l'impression que l'on entend parler de plus en plus de vous sur un plan national.
AG — « J'ai pris la tête d'un groupe contre la proportionnelle. Je connais quelques journalistes nationaux, et quand des micros se tendent, autant répondre. Mais cela peut être à double tranchant. J'ai mon franc parler et ça peut me coûter, surtout dans la Somme. »
l'u — Que pensez-vous de la réforme de la carte judiciaire dans la Somme ?
AG — « La loi était claire, et les députés UMP ont été invités aux réunions. Ce qui m'a surpris, c'est la découverte des mesures la veille de la venue de Rachida Dati à Amiens. C'est très inégal en Picardie, et dur pour la Somme. Je pense que ce n'est pas définitif, et ce n'est pas une raison pour ne pas voter le budget de la justice. »
l'u — Vous avez été battu aux cantonales en 2004, ce qui vous a coûté la présidence du département. Puis en juin aux législatives, vous n'avez gagné que de 717 voix. Vous sentez-vous comme un survivant ?
AG — « J'ai très mal vécu ma défaite de 2004. J'ai été battu par Jean-Pierre Raffarin et le FN, alors que je pensais que les électeurs tiendraient compte du travail sur le terrain. Je l'ai prishttp://demaison-isabelle-canton-corbie-actualits.kouaa-blog.com
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comme une condamnation personnelle. J'ai été élu onze fois au suffrage universel, et battu deux fois. Au soir du 17 juin, j'ai eu peur, et si j'avais perdu, j'arrêtais la politique et ma reconversion était prête. Donc oui, je me sens un peu survivant. »
l'u — Comment sentez-vous les cantonales de mars prochain ?
AG — « Ce sera très serré, d'autant que la droite aura plus de sortants que la gauche. On met tout en ordre pour l'union, et on cherche les meilleurs candidats. Mais que Christian Manable ne s'y voit pas trop vite : on ne va pas lui donner le département comme ça. Et il ne faudrait pas que la Somme soit dirigée comme la Région, avec une administration doublée et une politique des copains. »
l'u — Un mot sur les municipales à Amiens ?
AG — « Je suis président de l'UMP dans la Somme, et il est normal que je m'intéresse à Amiens. J'ai vu Gilles de Robien et on travaille sur le projet. Début 2008 on travaillera sur la liste, mais on est déjà d'accord sur la méthode. »
J.-M. C.