Un échangeur de l'autoroute A29 donnant un accès direct en cinq minutes tout au plus aux principales artères de la capitale picarde, une gare, un patrimoine historique indéniable, des terrains à bâtir : Villers-Bretonneux possède tous les outils pour devenir une commune incontournable du département de la Somme.

Avec presque cinq mille habitants au compteur, Villers-Bretonneux a déjà fait un premier pas démographique. Pour aller plus loin, elle devra savoir gérer au mieux sa croissance. D'abord économique. Même si le projet Happy Days Shopping (31 000 m²) prévu sur la zone d'activités de la structure intercommunale a été recalé, la zone va devenir un moteur. « On représentera d'autres projets », prévient Patrick Simon, le maire.

Avec des emplois à la clé. Qui dit emploi dit logement : attention à l'effet village [RC]dortoir ! Car outre l'A 29, il y a la gare, qui dessert quotidiennement Longueau et Amiens.

La pression en terme de demandes de logement est déjà très forte. Villers-Bretonneux a déjà connu une croissance démographique importante (presque de 20 % en une décennie). Un véritable nouveau quartier avec près de deux cents maisons individuelles a vu le jour au nord-est de la ville. « D'autres projets sont à l'étude au niveau de l'ancien château Delacour. Avec l'élaboration du plan local d'urbanisme courant 2010, nous aurons une vision cohérente et maîtrisée de l'évolution de la commune sur les dix prochaines années », poursuit Patrick Simon

Un maire qui pourra se reposer sur un tissu associatif dense et très entreprenant pour donner de la vie à sa commune (presque un habitant sur deux possède une licence). Villers peut également miser sur l'histoire et ses relations privilégiées avec l'Australie après les faits d'armes lors de la Première guerre mondiale. Un atout supplémentaire pour revendiquer une vraie identique même si « l'avenir de la commune sera communautaire ».

Car Villers-Bretonneux doit composer avec ses voisins, en premier lieu Corbie. Aujourd'hui les vieilles querelles des deux communes semblent oubliées. Leur avenir est indissociable. « On le voit avec l'association des deux écoles de musique. Il faut mutualiser les moyens », poursuit le premier magistrat.

À deux et avec l'ensemble du canton de Corbie qui pèse 26 000 habitants, le plus peuplé des cantons ruraux, il sera plus facile d'avoir du poids face à Amiens et sa métropole.

OLIVIER HANQUIER
source http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-locale/Region-d-Amiens/Elle-a-tout-d-une-future-grande

L'interdiction de chasse s'étend

En raison des conditions météorologiques, l’interdiction de chasse aux oiseaux s’élargit dans
la Somme. Après les "limicoles" (bécasse, bécassine, etc), un arrêté préfectoral a étendu, cet après-midi, la suspension de la chasse aux rallidés (poule d'eau, râle d'eau et foulque macroule) jusqu'au lundi
18 janvier à 18 heures.

   Santé

                                                                                                    
 Amiens, le 14 janvier 2010

DEVENIR DE LA BLANCHISSERIE

ACTE 2

Depuis le mois de MAI 2009, l’UNSA a adressé au Directeur Général ainsi qu’au Directeur du P.I.L. plusieurs courriers et demandes de rendez-vous concernant le devenir de la Blanchisserie et ce, en vain.

La réunion tant attendue par le Personnel s’est tenue le 13 janvier.

Après un bref historique de cet outil de travail, le Directeur Général s’est clairement engagé pour la pérennité du Secteur Public et par là même, fait abstraction d’ouvrir le marché aux sociétés privées.

Le choix, non conclu à ce jour, mais fortement pressenti, est donc la transformation de la Blanchisserie Inter-Hospitalière de CORBIE en un Groupement de Coopération Sanitaire de DROIT PUBLIC performant, comprenant 56 établissements dont notre CHU.

Dès 2010, ce choix stratégique deviendra réalité et ce seront donc environ une vingtaine de tonnes de linge qui seront traitées quotidiennement dans une Blanchisserie ultramoderne implantée dans la Zone Industrielle de VILLERS BRETONNEUX.

Il est à noter que statutairement, ce futur G.C.S. de DROIT PUBLIC dont l’objet est largement défini dans l’article L.6133-1 du Code de la Santé Publique, fonctionnera comme un Etablissement Public de Santé et aura son propre tableau des effectifs.

A cet effet, concernant le Personnel qui le composera, le Directeur Général a porté à la connaissance de l’auditoire, qu’en plus de l’effectif  déjà en place à CORBIE, une vingtaine d’agents sur les soixante  de la Blanchisserie, partiront travailler dans la nouvelle structure et ce, sur la base du VOLONTARIAT et que quinze autres composeraient une Lingerie Relais dans l’enceinte du MONOSITE.

En ce qui concerne les trente autres agents, sans compter les départs en retraite, un reclassement sera mis en place avec étude au cas par cas.

L’UNSA avec l’ensemble du Personnel de Blanchisserie souhaitent la mise en place d’un groupe de travail afin de préparer le futur départ de chaque agent soit :

Vers le Nouvel Etablissement de VILLERS BRETONNEUX

ou

Vers la reconversion dans un service, et ce, en fonction des souhaits personnels.

                                                                                                    Les Membres du CHS CT  UNSA.

Dans l'Aisne, le Conseil général de l'Aisne a suspnedu les transports scolaires le mercredi 13 janvier dans le Sud de l'Aisne. Sont touchés: les cantons de Villers-Cotterêts, Soissons Sud, Oulchy-le-Château, Neuilly-Saint-Front, Fère-en-Tardenois, Château-Thierry, Charly-sur-Marne, Condé-en-Brie.

Dans l'Oise, les transports scolaires sont maintenus pour la journée du mercredi 13 janvier.

Dans la Somme, les transports scolaires sont suspendus mercredi 13 janvier.

Plus de trains, davantage de gares desservies, des horaires cadencés sur plusieurs axes régionaux, le tout dans du matériel moderne... La mise en place de la nouvelle grille des horaires ferroviaires, le 13 décembre dernier, devait se traduire par une amélioration substantielle du service rendu aux usagers.

Las ! Non seulement les horaires ne font pas l'unanimité, mais le froid est venu glisser quelques grains de sable dans les rouages, gâchant durablement le paysage.

Au rayon « horaires », c'est sur Amiens-Abbeville que subsiste aujourd'hui l'un des points durs. Particulièrement en milieu d'après-midi, le train qui partait auparavant à 16 h 01 ayant été retardé à 16 h 37.

Réclamations, pétitions... Cette modification pénaliserait quelques dizaines d'usagers qui avaient la possibilité, en quittant leur travail vers 15 h 30, de prendre ce train pour regagner Abbeville. Si la Région Picardie, autorité organisatrice des transports ferroviaires, a bien pris en compte la demande et interpellé la SNCF, il semblerait qu'il n'y ait aucune solution à court terme. Trois trains de fret sont venus occuper les sillons libérés par le train de 16 heures, et la SNCF comme RFF (le propriétaire de l'infrastructure qui attribue les sillons), rappellent qu'il faudra attendre le prochain changement de service en décembre.

Et puis, il y a la météo... Depuis la dernière semaine de décembre, le taux de régularité a fait un plongeon sur les lignes régionales.

En cause principalement : la fiabilité des matériels high-tech qui supportent très mal le froid. Truffés d'électronique et d'informatique, équipés de systèmes de sécurité ultrasensibles (trop ?), les AGC (Automoteurs à Grande Capacité) « disjonctent » régulièrement. Un simple problème de fermeture des portes pouvant entraîner l'immobilisation totale de la rame.

Ceci expliquant cela, la SNCF a été amenée à plusieurs reprises, soit à annuler des trains, soit à remplacer au pied levé ces autorails à grande capacité (160 places) par des engins monocaisses nettement moins capacitaires (80 places).

Une rame très chargée dès la gare d'Hangest-sur-Somme, pleine à craquer à Picquigny, inaccessible à Ailly-sur-Somme... Ces derniers temps sur Abbeville-Amiens, le voyage relevait du trajet en métro entre Strasbourg-Sébastopol et Châtelet-les-Halles aux heures de pointe.

Consciente du désagrément subi par les usagers, la SNCF affirme faire le maximum pour remédier à ces dysfonctionnements. Mais comme l'hypersensibilité des matériels au froid relève manifestement d'un problème de conception...

source http://www.courrier-picard.fr/ PHILIPPE FLUCKIGER