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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 14:10
Isabelle Queyrat (au centre) a expliqué comment elle prenait soin de chaque objet trouvé.

Isabelle Queyrat (au centre) a expliqué comment elle prenait soin de chaque objet trouvé.

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Fermé au public depuis quelques années, le centre archéologique a ouvert ses portes lors des Journées nationales de l'archéologie. Un vrai succès.

C'est une ouverture-test. Hier, on a fermé à 19 heures au lieu de 18 heures ! On sent que les gens sont intéressés. Ça nous conforte dans l'idée de proposer d'autres rendez-vous dans l'année », souligne Yoann Zotna, directeur du centre archéologique enfin rouvert au public après plusieurs années de travaux.

Au bout de la première demi-journée de samedi, 160 personnes avaient déjà franchi le portail et profité de la visite divisée en trois temps : la découverte d'une exposition sur la mise en valeur des traces et objets trouvés, le travail en amont dans les nouveaux locaux autour de chaque pièce trouvée avant son exposition et l'historique du site grâce à un diaporama commenté par la mémoire du lieu, Gérard Fercoq, archéologue départemental, qui travaille sur le site depuis 1992.

Découvert en 1962 sur une hauteur dominant le village par Roger Agache en utilisant la photographie aérienne, le site archéologique est l'un des plus riches et des plus vastes du nord de la France, il s'étend sur 80 hectares. Les vestiges comportent un temple, un théâtre et des thermes.

De 1968 à 1987, Jean-Louis Cadoux découvrit sous l'ensemble gallo-romain les premiers restes d'un lieu de culte plus ancien, matérialisé par la présence d'armes gauloises et d'ossements humains.

«C'est un site unique et de nombreuses interrogations subsistent sur le trophée, réunissant les corps des vaincus et sur le sanctuaire où reposaient les guerriers vainqueurs morts au combat, explique Gérard Fercoq. Le centre contient ainsi la plus grosse collection d'armes du IIIe siècle en Europe. Une exposition muséographique est en projet sur le site lui-même. »

L'objet trouvé appartient à celui qui le trouve à 50 %

Le centre de Ribemont désormais pris en charge par le Conseil général a vocation à accueillir les collections départementales de l'âge du bronze et de l'âge du fer qui correspondent à la période qui va de -2 200 à la conquête romaine.

Dans son laboratoire, où sont disposés fragments de tuiles, os, monnaies, outils, épingles armes, fourreaux et autres objets qui attirent la curiosité, Isabelle Queyrat, gestionnaire des collections a expliqué à chaque groupe tout le travail à faire autour de chaque objet : le nettoyage, le recensement, le rangement. elle a aussi évoqué l'utilisation des nouvelles technologies dans son quotidien.

«Est-ce que l'on peut venir vous voir si on a trouvé une pièce intéressante ? » A demandé un visiteur. Réponse d'Isabelle Queyrat : « Si vous trouvez une pièce intéressante, il faut prévenir le centre de r echerche archéologique. L'objet trouvé appartient à 50% à celui qui trouve et à 50% au propriétaire du terrain. Mais l'État peut vous le racheter. Cela peut nous aider dans nos recherches ».

 

source le courrier picard.fr

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