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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 21:52
SOMME L'auto-école Benoît a fermé
 auto-ecole.jpg

L'auto-école Rousselle du Rond-Point de Corbie est fermée définitivement laissant sur le carreau plusieurs élèves qui malheureusement auront du mal à se faire rembouser!

 

On peut lire sur le courrier picard .fr :

La colère monte chez les élèves de l'auto-école du centre-ville, rue Dusevel, qui ont trouvé portes closes la semaine dernière.

En proie à de gros problèmes financiers, le groupe auto-école Benoît a fermé ses portes jeudi. Un coup dur pour les 12 salariés et les centaines d'élèves.

L'auto-école Benoît a sans doute définitivement fermé ses portes jeudi dernier. Placé en redressement judiciaire depuis plusieurs mois, le groupe qui comptait six agences (Corbie, Albert, Camon et trois à Amiens), employait 12 personnes et avait pour clients plusieurs centaines d'élèves dont beaucoup se sentent trahis.

Il y a plusieurs semaines, l'un des cogérants, Freddy Joly, avait pourtant évoqué la piste de deux repreneurs tout en se montrant rassurant. «Il n'y a aucune peur à avoir, on a travaillé sans relâche pour trouver une solution qui arrangerait tout le monde», confiait-il à l'époque.

Un faux espoir car l'un des repreneurs s'est retiré tandis que l'offre du second, un ancien salarié, n'aurait pas été jugée suffisamment sérieuse par le mandataire judiciaire.

Olivier Cheron proposait de reprendre le groupe pour un euro symbolique tout en s'engageant à garder la moitié des salariés et à garantir un suivi aux centaines de clients (près de 700).

«J'avais demandé un gel administratif afin que le repreneur puisse récupérer quasiment tous les dossiers, une partie des locaux et six salariés. Malheureusement, sa proposition a été jugée trop basse vu le trou financier (plusieurs centaines de milliers d'euros, voire plus), déplore Freddy Joly. On a été obligés de faire une cessation.»

Le gérant se dit anéanti par cet épilogue: «Je passe pour un monstre et un menteur alors que je suis persuadé qu'une reprise était possible pour limiter les dégâts. M.Chero n est décomposé, il ne comprend pas... On lui a dit qu'il ferait mieux de créer que de racheter. Il avait rendez-vous avec la Ville, il s'était rapproché de Somme Numérique et des banques.»

Reste qu'aujourd'hui, des centaines d'élèves se retrouvent sur le carreau. Mais déjà, la résistance s'organise, plusieurs dizaines d'entre eux ont décidé de se réunir en collectif. La colère monte et l'on entend déjà les reproches fuser: impossibilité de récupérer son dossier si on poursuit le groupe en justice, voitures non assurées depuis des mois, chèques encaissés malgré une situation financière connue, etc.

Inquiets eux aussi, les salariés auraient «très mal réagi à la fermeture», selon l'un d'eux qui souhaite garder l'anonymat. «L'avenir pour nous, c'est l'ANPE (sic), dit-il, amer. Le reclassement, on n'y croit pas dans ce contexte de crise économique...»

BAKHTI ZOUAD

SOURCE LE COURRIER PICARD.FR

 

 

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